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    l'alcool

     

     
    Nous, notre vie étrange nous poursuit ;
    Je sais les habitudes âcres de nos entrevues.
    Nos dialogues, quand le cœur s'y  prête,
    Le mistral les anéanti
    En sa démesure impitoyable.

     
    Quelle disgrâce, que d'ilotisme, perfide créature
    Tu sombre dans ta folie, les yeux pleins de feux
    Telle un candélabre allumé,
    Tu te dresse face à moi
    Avec la haine d'un Attila au combat

     
    Non je n'ai pas fermé la porte, ce soir là !
    Pour en finir plus vite qua l'accoutumé
    Sans arrêt tes blasphèmes volent dans le vent
    Quand cela cessera-t-il ?

     
    Dormir ou mourir
    Je ne puis en aucun cas sans crainte.
    Ressentir l'amour ou la haine.
    La fatigue, l'ennui s'y mêlent...

     
    Le sentiment doit se transformer
    En un dévastateur et pluvieux printemps;
    Vibrant d'amour et de souffrance,
    De critiques, de découragement

     
    Mais ailleurs, il est un simple
    Cris d'une longue existence
    Avant son dernier envol.
    Dans le firmament du divin créateur

     
    ©Otangerac 30.01.2005 *© tout droits de reproduction est interdite en France et a l'étranger COPYRIGHT©

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  • Merveilleux le jour d'hier
    Il m'est resté dans les yeux et dans le cœur
    A me souvenir que j'ai était bambin !
    Blanc le bastidon et le jardin
     
    Blanche la route et toutes les choses
    De blanc manteau, se vêt le soir
    Et sur le visage radieux des gents
    Jamais trop grand
     
    Stupeur et fascination anciennes
    Dessine en dansant la neige
    Dans le froid s'envole légère
    Lorsque la nuit se drape de blanc...
     
    Quelles mains l'ont prise sans jamais trembler ?
    Quelles bottes ou galoche ?
    N'a laissé la trace lente des pas
    Avant que de la souillé d'une ornière profane !
     
    Comme si ne fus permis !
    Et à nouveau la neige gomme !
    A personne de toucher l'enchantement
    Que seul aux rêves et au dieu appartiens !
     
    A présent la neige d'hier et déjà un souvenir
    Mais il est peut-être mieux ainsi
    Les belles choses ne durent pas trop longtemps
    La raison l'emporte souvent
     
    ©Otangerac 20.12.007 ©tout droits de reproduction est interdite en France et a l'étranger COPYRIGHT©

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  •   je voudrais


    Je voudrais un grand lit, le mien !
    Qui a l'expérience d'un homme
    Et son chagrin...
    Un grand lit d'être humain
    Un lit sans lendemain

    Je voudrais près de moi
    Sur la table de chevet posé
    La photo de ma mère
    Penchée sur ma détresse amère

    Par-dessus ma tête un cadre du bon dieu
    Triste comme mon calvaire, rouge comme le feu 
    Saignent comme mon cœur houleux ;
    Au pied du lit le chien ! Notre chien Sultan,
    Fidèle comme quand tu avais vingt an

    Je voudrais : Fenêtre est volets clos,
    Afin d'étouffer mes sanglots
    La porte a double tour fermé 
    Y enceindre les souvenirs du temps passé 

    Je voudrais, en ce lieu aux tristes florilèges,
    Alcôve ou j'ai appris tous tes sortilèges
    Ou amour et tendresse flirté l'ivresse
    Je voudrais maîtresse ; que tu écoute ma détresse

    Je n'et plu rien à offrir sauf ma défaite :
    Afin que tu vives en paix et en goguette
    Car à trop te vouloir je t'ai gaspillé
    Je voudrais te dire ma dulcinée !

     
    Que je t'aime encor!


     ©Otangerac le. 09.03 2007 ©tout droits de reproduction est interdite en France et a l'étranger COPYRIGHT©

                                                                                       


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