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    Au soir de mes solitudes il me plaît de te penser
    Ton corps dessiné aux couleurs du désir
    En la prairie de tes cheveux aujourd'hui argentée
    Imaginant en silence sur toi mon errance
     
    Ton image a mes yeux est toujours aussi vive
    Pourtant sur ce banc d'écolière commence ma misère

    Ou d'une main timide tu faisais crisser la craie sur tableau de ma vie

    De toutes ses régions anatomiques il me reste en mémoire
     
    Tes jambes effilées sur cette estrade marine
    Faisait plus de remous q'une leçon latine
    Sur tes globes orgueilleux j'abreuvais vives envies
    Aux premières palpitations sexuelles fantasmagoriques inassouvies
     
    Puis à coup de brosses mes souvenirs partent en nuages de craie
    J'ai encore au fond d'un tiroir ce vieux grimoire aux poèmes désuet
    Quelques photos de toi qui marque les pages dans un livre d'images
    Sombre souvenir d'une épreuve raté
     
    Otangerac
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    Certains jours l'on ne peut pas
    Écouter n'importe quoi !
    Y a des mots qui sonnent faux
    Ce n'est pas nouveau
     
    Tu pouvais parler tranquillement
    Et de la pluie et du beau temps
    Tu avais tout le dictionnaire
    Avec ces mots pas ordinaires


    Y a des mots vraiment sincères
    De tous petits mots tout à fait clair
    Que t'auraient du dire naguère
    Plutôt que me faire la guerre

     Les mots que lorsque l'on est malade l'on attend
    Puisque a tes yeux je suis si important
    Tu pleure et tu ris à ton agonie
    Tu crie très haut que pour toi je suis ton ami
     
    Ces petits mots si simples vois-tu
    Par exemple ;Comment va-tu ?
    Je sais que té pas bien !
    Que ton dis les docteurs les chirurgiens ! 
     
    De ta bouche ne sont jamais sortis
    Tu te contente de quelques bribes
    Tu pleure ta propre dérive avec rancœur
    Ton seul souci ta peine de cœur
     
    Vois-tu là mon ami c'est moi qui suis outré
    De mettre à mon age encore trompé
    Mais il est vrai qu'an amitié
    Un ami non éprouvé est comme une noix non cassée. 
     
    Et je termine avec ceci pour toi
    Arête de te méprendre sur des gens que tu ne connais pas
    Car vois-tu, tu récole exactement ce que tu a semé
    Celui qui naît, hurle ; celui qui meurt se tait.
     
    C'est moi qui suis pas bien j'ai pas à  m'apitoyer sur mon short
    Et encore moins venir au devant de toi pour te raconter mes malheurs
    Si tu es mon ami tu me connais bien et tu me comprends  
    J'ai aussi d'autres amis dont un très malade
    Ce n'est pas lui qui me donne de ses nouvelles
    C'est moi qui lui téléphone souvent
    Et par respect je ne vais nullement le déranger sauf le jour ou il me le permet
    Et je comprends aussi qu'il veuille rester seul
    Car vois-tu !mais ça tu ne peux le savoir un homme a sa fierté
    Et il ne veut surtout pas qu'on le voit dans ses moments de faiblesses
     

    Et cela s'appelle du respect


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    Faire un bout de route avec toi était mon seul désir
    Bâtir notre cabane en la clairière aux boutons dorés
    Mais ton hésitante démarche vers l'éventuel
    A pris fin dans le flou de té extravagances

     
    De phrases en phrases je construisais notre avenir
    Toi, tes cheveux dans le vent tu marchais sans te dévêtir
    En abstraction des paroles amoureuse construite pour toi
    Sans rien dire un jour pourtant ma main tu lâcha

     
    Depuis tel un idiot j'écris des spicilèges sombres
    Ou tes paroles perfides raisonnent dans la pénombre
    Ma destiné depuis, et parsemé d'amertumes alarmes
    Au café noir du matin refroidi par mes larmes

     
    Passent les jours sur des saisons austères
    Ou les souvenirs sarcastiques se composent, naguères !
    Sur notre livre a présent fermé faute d'amour aphone
    Raisonne dans ma tête la chanson des amants de Vérone

     
    Otangerac

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