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Les rires et les chansons s'égarent
L'année se meurt l'hiver l'entraîne
Buvons à ceux absents à notre table
Il me reste un peu de vin et ce soir je n'ai pas faim
Vous, mes amis, ne dormez pas encore
Gardez un instant pour moi
Voici une journée nouvelle, une page blanche à remplir
Car je ne pourrais plus vivre comme avant
Les jours de bonheur ne sont plus au rendez-vous !
Le temps des grisailles m'a gravé de ton empreinte
Me frappe à coup de souvenirsJ'aimerais tant retrouver les parfums oubliés
Vivre en se disant que demain est en avance
Que ton départ n'est qu'une vieille fable !
Certain bienheureux seront grippé pour ne pas t'accompagné
Mais viendront se réchauffer en mon enfer,Je regarde se qui sortent en pleurant d'un château
Et claques les portes de leurs belles torpédos
Ils sont tous là emmitouflés dans leurs paletots
Les faux-semblants des jours de goguettes
Quand d'autre lave leur linge sale dans une flaque d'eau !Et s'étendent sur des bancs en regardent s'éteindre les étoiles la haut
Ses gueux qu'ils disent qui de toi ont le souvenir
Ont troqué leurs oripeaux pour te regarder partir
A présent il ne reste de toi q'un nom sur un marbre grave
Hélas dans nos esprits toujours jeunes tu seras
En ce jour de souvenir, j'ai affronté la misère et le froid
Afin de te rendre une visite dans ta ville de silenceOtangerac
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Bruissent les herbes folles au souffle du matin<?xml:namespace prefix = o />
Souvenir de sa main sur ma peau de chagrins
J'avançais dans la vie avec l'armure des maudits,
En ce temps des cerises son cœur hébergé mes nuits,
Puis dans mon âme s'installait l'hiver le plus insensé,
Sous le fardeau des misères de mon passé décomposé.
Mon âme vieillie se tord comme la feuille transie,
A mon esprit j'ai puisé l'encre des tourments contredits
Tout devient tendancieux, lorsque l'on est malheureux
Mon souffle s'épuise et ma terre promise a un goût fastidieux
Des secrets de la rime ce nourrices mes ardeurs,
Et reflète mes larmes en ce miroir accusateur
Tamisant la lumière des angoisses répété,
Mes yeux attendent l'éclipse d'un temps éhonté
Je suis là-devant un marc de café comme un idiot affalé
Cherchant à découvrir dans cette noirceur a l'écume doré
Nos instants de bonheur conjugué au passé
D'un amour qui se meurt, sous les griffes acérées du temps décompté
Otangerac
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Seigneur si je suis devant ce tabernacle
C'est que je sors de chez le praticien a oracles
Vous savez celui de la cour des miracles !
Je lui e dit que les petites pilules roses
A l'intérieur de moi c'est n'est pas l'osmose
Les cachets bleus me sont fastidieux
Je ne peu pas dire que je me sente mieux
Les gélules par deux me rendent fiévreux
La poudre blanche je me rend contrevenant
Les pilules pour dormir me tuent lentement
Aujourd'hui il ma prescrit un autre traitement
Qui j'espère me conduira vers un autre dénouement !
Voilà bon dieu
J'aurais aimé avoir une autre maladie
Qui mieux se guéri !
Un petit ulcère a l'estomac !
Ou les oreillons ! pourquoi pas !
Des gros calculs comme un doigt
Ou une petite dépression bien a moi
Enfin un truc que l'on peut guérir sans être anxieux
Tu sais quelque chose de pas trop contagieux
Loin des médicaments dispendieux
Car tous me rendent adipeux
Bon allez ! Je garde ce que j'ai ;
Mais promet moi au moins de m'aider
Fait moi un signe s'il te plaît
Otangerac
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Je suis quelqu'un de normalement plutôt tolérant.Je ne m'en fais pas trop avec les idiots de ce monde,Ils nous entourent de toute façon.Mais lui, à la première rencontre,Il a fait en sorte que je fasse une entorse à mon modoQui est de ne jamais se fier à sa première impression !
Première journée,Il me montre son diplôme, par inadvertanceSon BAC qu'il a pris soin de faire tomber d'une pochette.Il exhibe un peu trop fièrement la bague à son petit doigt.L'ingénieur est fier de lui.Il me bourre le crane de théories d'un autre mondeJe comprends qu'après autant d'années d'études,Qu'on puisse être fier de l'avoir accomplis !
Je n'en fais pas de cas, il va se calmer !Sauf qu'il me lance !Tu n'as pas de diplôme ni ton BAC toi?
Bon voilà !J'veux pas te faire chier mon pot ,Mais j'ai trois BAC: Un vert pour la récup.,Un brun pour le compostUn noir pour les vidangesEt un gris pour les graisses
Par contre toi tu dois avoir en plus du BACUne palme !Des mains dans les poches, a la super glue des escarcellesTu brandis ton papierQui ta permis de rentrer dans la grande entreprise de demandeur d'emploie!Moi a ta place et vu l'age que tu à,Je m'en torcherais le cul au moins il t'aura servi à être propreCar si tu tarde trop et il partira en confettis.
Probablement que ce bachelierFait partie d'un certain pourcentage de gensQui sont allés à l'université pour avoir l'air intelligent !Sans se demander si ce qu'ils y apprendraient auraitD'autres vertus que de leur permettre de brandir leur bague et leur papier.
"Moi, Messieurs, je suis agrégée de la vie".Les pédants n'ont pas tous des diplômes.
Otangerac
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Mes lèvres ne sont point guéries<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Du vol des blasphèmes au-delà des brûlisVoici l'aube qui attriste le matinFini le labyrinthe des émotionsLe printemps a le sourire de l'hiverTout sera discorde et larmesCe matin j'ai dû sortir en cachant mes larmesJadis en ta présence je portais la pourpreAujourd'hui la bure est de miseDans ton infini je ne sais plus ou allerDe ton regard est sorti un hombre de quiétudeJe ne retrouverais plu le chemin de tes souriresL'éclipse de ton amour n'a pas guéri ma boucheDe moi désormais tu ne pourras plu être absenteAssis à l'orée du jardin des souriresLes aréquiers s'enferment dans la pénombreAllongée sur l'autel de l'éphémèreTu t'enfonce en cette glèbe impénétrableDernière caresse sur l'inutile silenceOu mes mains se joignent sur cette pierre de marbreOtangerac
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