• Tour a tour les lumières s'étalent
    Sur tous les visages de mes insomnies
    Et sur les vagues d’écumes de mon dernier désir
     Rêve perforé de notre histoire inachevée


    Vide infini, vide dérisoire encore en mémoire
    Ou entre les bras de mes passions
    J’étreindrais ton invisible spectre
    Epiant chaque perle de tes larmes


    Au trait de ton visage
    Cherchant l’immobile enchantement

    Au plu profond de mon âme

    Et rêverait encore a l’incroyable voyage


    Ou je poursuivrais ton absence
    Sous des mers bleues aux paisibles tourments
    Aux océans ténébreux qui me semble distant
    Par mis les saints de mes cieux


    Apercevoir enfin cette porte entrouverte
    Sans ne jamais entrevoir le chemin du retour
    Dans cette chambre où pénètre des fantômes de la bas
    Qui avec le vent du large faisait gonfler mes yeux

    Je marcherais encore par mis les réverbères !
    Qui s’éteindront au matin un à un, au rythme de mes pas
    Puis sous les caresses qui envahissent mes rêves de toi
    Soufflés par des baisés aux velours de tes lèvres !

     

    Derniers soupirs de nos folles nuits en requête
    J’écouterais les chats noirs sur la chaussée de mes nuits
    Qui diront qu’il se fait tard pour un homme en perdition
    D’atteindre purement la silhouette de tes reins

     

    Otangerac 27.04.09


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  • Ho comment va !

    Enfin fini ce gros mistral

    C’est jour de pluies sur des rêves soliloques 

    Considérer qu’en moi c’est l’été depuis demi-heure

    J’ai compris soudainement que rien ne changera

    Que le ciel n’a q’une porte !

    L’ensoleillement ne pénètre nullement

    Dans les maisons closes.

     

    Lorsque tu auras fini de faire du mal

    A tes fébriles méninges d’égoïste

    Et que tu feras la paix avec toi-même

    Tu pourras enfin sortir de tes jours de pénombre

    Et ne vas surtout pas croire que ce sont les autres

    Qui te font hombre

     

    Je t’écris d’ici

    C’est la même terre que la tienne

    Mais comment te faire respirer ce que je respire

    Le vent de la plaine de toutes les heures

    Le dur labeur qui fait mon humeur

    En dégustant un vin clairet bien de chez nous

    Pendant que toi tu consomme tes insomnies

     

    Tout est vivant tout respire ici

    Tout se fait à son rythme

    Sans prouesse et sans promesses

    Sans éclats de voix

    Rien ne se voit mais tout et là

    Et personne ne s’en glorifie

     

    j’écris quelques verset afin de ne plus subir

    J’écris dans le temps pour longtemps

    Je puis même ne rien recevoir sauf du respect

    J’ai n’est plu envie de me torturer l’esprit

    Pour des indécises idées volubiles

    Puisque tu vie en léthargie

    Respire donc tes encens

     

    Prend le temps de regarder comme tu vie

    Si toi tu fuis

    C’est pas moi qui vais frapper à ta porte

    Car de toi j’ai tant appris qu’importe !

    La saison de te comprendre est passé!

    Dans tes silences et parodies

    Tes état d’âme

    Qu’a présent je renais !

     


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  • Du nid de mes larmes

    Messagères de mes émotions

    J’ai laissé jaillir vers mes yeux

    Cette perle qui glisse sur ma joue dépolie

    J’aurais tant aimé que tu la cueille d’un baiser

    Elle qui donne à mes lèvres des paroles d’amour

     

    Une autre attend sur le bord de ma paupière,

    C’est elle qui rend mon cœur lourd et rebelle

    Qui lutte contre l’indifférence et l’orgueil !

    Émissaire des maux qui blesse mon cœur

    Et garde prisonnière au centre de ma gorge

    Cette boulle au goût de mes nuits d’amertumes

     

    Voilà q’une bande de larmes

    S’envolent au vent de l’oublie

    Pareillement aux mots que je dis !

    Pour finir en cascade sur les mots que j’écris

    Qui mouille les lèvres d’où sorte mes cris !

    Regarde ses larmes qui m’épuisent aujourd’hui

     

    Otangerac  

     


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