• Glacé comme le désespoir

    Je suis venu te voir

    J’attendais toujours un mot de toi

    Mais ton regard ma glacé d’effroi

     

    Je suis un homme simple perdus dans mes songes
    Je me regarde dans ton ennuie
    Pourtant je n'ai pas laissé mourir l’envie

    J’ai connu des vents de pitié pour tes mensonges

    Parfois la mort m’écrit les soirs d'ivresse

    Dans mes solitudes maquillées par la nuit
    Je lui répondu par simple politesse

    Comme si en trop était ma vie

    Je lui est dit que j’ai vu des plages de tendresses
    Des vagues d’écumes se brisant sur des corps d’allégresses

    Des arbres sans ombre pour ceux qu'ils hébergent

    Des promesses d’éternité la bas sur les berges

     

    Que j’ai connu des ciels plus blancs

    Des mers aux reflets d’argent

    Qu’il y a des heures déraisonnables
    Que la détresse rend irresponsable

    Je suis comme un mendiant fatigué qui s’exile pour mourir  
    Les mains ouvertes pour d’amour se nourrir
    Mais lorsque se soigner c'est boire pour oublier
    La réalité on la vie comme une cruauté

    Otangerac

     


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    Floconnée par des cristaux céleste

    Mes ennuis de neige se lestent

    La nature recouvre d’une Virginale blancheur

    Les souillures passées d’une nouvelle pâleur

     

    Oublié ! Le passé tout y est lissé

    Plus de remords plu d’adversité

    A l’horizon se vêt un nouvel espoir intenté

    Seuls les reliefs escarpés sentinelles le passé


    Hélas cette joie éphémère

    Apporte son cortège de fanges austères

    Pris dans l’étau des congères

    Mon repos fuse comme mes joies passagères

     

    Aussi lorsque le mistral souffle sans raison

    Beauté et passion deviennent prison

    Surpris par le manteau blanc de l’effroi

    L’aube et l’ennui cherchent leurs proies

     

    Caregnato Alberto

     


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  • Un jour l’on ma dit soi patient petit

     Ton jour de gloire viendra aussi

    Depuis j'attends, mon paradis
    Et très peut d’espoir d’être compris

     
    Mes amies m'ont trahi abandonné
    Mon travail ma repu et fatigué
    Mes amours ne sont que frivolités
    Pourtant je reste a ce jour un passionné


    Je devrais être plus dur plus radical
    Être insensible et moins social
    Dénoncer l’injustice de ses chacals
    Être un émétique syndical


    Finir de me battre pour les opprimés
    Car pour mon mal à moi ils sont sans pitié
    Faut guerroyer ses sectaires du pognon
    Qui dilapide sans vergogne les escarcelles de nos pantalons ....


    Suis fatigué de cette injustice
    De tout ses gens opportunistes
    Fatiguer de voir cette misère
    Déferler à grand pas sur notre terre .
    ..

     

    Caregnato Alberto

     


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  • Je ne vais pas faire de poésie

    Non car je vais parler de moi sans cris

    Pour les rares qui me lises
    La femme que j’aimais avait une vie requise


    Moi je ne l'ai connu que dans ses chagrins
    Pour tout le monde c’était une catin

    Tous croyaient sûrement la comprendre

    Hélas moi j'avais vingt ans et tout à apprendre


    Jamais je ne la vis pleuré ou gindre
    Il y a des sentiments que l’on ne peut feindre
    Elle ma m'a juste murmurer que le miracle de ses ronces

    C’était moi, je fus attristé et sans réponse


    A quarante ans j'avais tout vu de l'horreur

    On ne parlait jamais de son malheur
    Les rares fois où je lui demandais sa souffrance

    Son histoire, ou de parler de sa vie d’errance


    Elle me disait regarde je vend mon corps
    Que dire ? Nous nous enfermions dans nos silencieux
    Puis sans le savoir quelques mois avant sa mort

    Elle me dit je t’ais dans mon cœur mon petit vieux


    J’avais la cinquantaine et dans ma vie la haine

    Je ne sais pas pourquoi j’ai toujours l’âme en peine.

    J’ai l’impression d'être une imposture
    Sourirez voilà celle qui a accompagné ma vie immature


    Ne reste juste un prénom en mon cœur argenté

    Et la cinquantaine bien passée

    Voilà la femme avec qui j’ai partagé

    Mes angoisses mes doutes, enfin !! Celle que j'aimais

     

    Caregnato Alberto 12.02.2010

     


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    Les voilà triste sur ce quai de gare

    Leurs mains glissent sur leurs brassards

    Rouge et humide sont leurs regards

    Et si aujourd’hui je les plains ici,
    C'est que l'exil dans ses lacis,

    Me touche aussi

    Me voila cependant, les bras ballants,
    Dans cette pause qu'ont les amants,

    En esquissant des sourires hilarants

    Puis on se quittent comme une punition
    De l'amour tendre de notre union.

    En maudissant tout les démons

     

    Du sacrifice de notre désunion

     

    Caregnato.A 


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