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    Ce devait être en mai

    Le jour qui annonce le muguet

    A la marge d’une feuille cadrée

    Dissimulée a la dernière page d’un cahier

     

    Tout près d’un vieil encrier

    Un porte plume a la cime rongé

    A son extrémité une plume en acier

    Ce porte plume aux mots affiné

     

    S’était égaré  

    Sur une blanche feuille écornée  

    Du cahier de la plume d’a côté

    En catimini lui griffa un lieu approprié

     

    Puis passant près d’elle tout excité

    Lui fit un signe d’amitié

    En versant une goûte d’encre indélébile

    Sur son buvard aux taches incompréhensibles  

     

    La plume était loin d’être sotte

    Elle se mit sous son aile penaude

    Et de sa plu belle écriture incurvée

    Le porte plume entrelaça sa moitié

     

    Voici comment naissent les idylles

    Sur tout les bas de parchemin

     

     

    Otangerac


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    Du temps qui reste
    Il me restera des souvenirs,
    Des larmes et des rires complices,
    Des mots sucrés puis des mots d’amertume,
    Le mal au ventre du temps de nos angoisses,

    Il me restera
    Un miroir, les yeux d'une femme,
    De la lumière incandescente
    Pour dans le noir t’apercevoir
    Lorsque rides es cernes a mes yeux seront figé.

    Et du temps qui reste,
    Il restera toi et moi,
    Malgré les printemps qui suivent nos automnes,
    Rien n’aura changé,
    Même endroit même rendez vous,
    Pour ne pas se manquer

     

    Et puissions d'un souffle arrêter le temps
    Pas pour l'éternité ! Mais juste un instant
    Puis vivre enfin nos rêves d'enfants
    Dépouillés et nus comme à nouveau naissants.

    N'y voir aucune folie!
    Juste une leçon de vie.

    Nous apprend quel temps il faire demain

    Un apprentissage qui grandit aux paroles de sage,

    Pour que tu sois belle
    Comme une fleur qui s'ouvre
    Aux nouveaux horizons d’un autre printemps.

    De notre printemps gris argentés!!

     

    Otangerac


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    Elle se glisse doucement sous l’édredon de rose coloré

    Un petit voile à dentelles couvrait ses frêles épaules

    Il l’avait peu attendue, un peu regardée

    Dans ses yeux malicieux reflétait la chandelle

    Complice silencieuse de leurs nuits sensorielles

     

    Elle s’et accolé à lui, doucement comme auparavant

    Pas pour le surprendre, il ne faut pas si méprendre
    Il sentait le sommeil. D’une lune complice!
    Ah !elle…était loin leur jeunesse vermeille ?

    De leurs nuits agitées au-delà du sommeil

     

    Elle ôta le voile à dentelles, puis la lumière les quitta,
    Ne reste que de douces caresses sur leurs corps fébrile et barbon
    il ni a pas si longtemps les miroirs étaient leurs complices
    A présent le repas consommé ils noient leur lot d’incertitude

    Parmi les calices empli d’une liqueur vaporeuse illicite

     

    Elle balbutia à son oreille quelques mots langoureux
    Puis ils sont partis pour un incertain voyage.
    Où l’amour était roi, dans des pays d’autrefois

    A présent la fatigue sommeille en leurs corps séculaire
    Les laissant seuls abattus, se perdre dans les doutes

    .
    Au matin, alors qu’ils émergeront doucement du brouillard
    Chercheront longtemps, pour comprendre la nuit.

    En regardant au parterre la robe en dentelle froissée
    Puis en se regardant dans leurs yeux délavés

    Se diront encore une fois que la liqueur des calices les a dépravé

     

    Otangerac


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    Comme une mite sur des oripeaux sans couleurs

    Ta fait des trous dans mon cœur

    Ta peau douce d’hermine

    C’et transformé en hérisson plein d’épines

     

    Fini le temps bénis des je t'aime

    Voici le temps critique des blasphèmes

    Je voudrais tant que ce printemps
    Efface l’hiver de nos tourments

     

    J’ai les mains vides de toi
    Reste au bout des mes doigts..

    Des lambeaux de lumière

    Échoué au parterre de nos banales misère


    Fidèles,à ma main la brillante parure

    En souvenir de la tendre férule de mère nature

    Ton absence désormais deviendra mon asile

    Je vivrais désormais de sanglots étouffés d’amant hostile

     

    Je regarde les photos des années qui sont mortes

    Où nos cœurs entrelacés étaient soudés à notre porte.
    Souvenir de vieux amants fatigué par les étreintes

    De nos deux corps gracile alourdis d’éreinte


    Mais ta main, est si froide ce soir au bout de ta gourmette
    Et tes beaux yeux sont clos, ta bouche muette

    Tu regagnes la nuit, dans cette chambre grise
    Dans se château de carton où le temps s’éternise


    Je pleure sans bruit ; sur tes cheveux d’or
    Sur mon livre de contes, ma peine s’endort

    Et offre-moi enfin ton cœur d’opale
    Il aura comme écrin un chœur de cathédrale

     

    Otangerac 05.04.10


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