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    Voilà quelques nuits que nous vivions ensemble

    Je te parle de nos projets d’infini

    De nos étreintes et nos baisers

    Malgré moi prisonnier

     

    Car vois-tu !je voudrais que l’on vive cela le jour

    Je désire te parler d’éternité dans nos matins décours

    Hélas dès l’aube tu t’absente

    Je vis, je meurs d’érubescentes attentes

     

    L’aurore efface la nuit

    Il est des matins que je maudis

    Car mes rêves s’enfuient

    Mon cœur s’arrache de ta vie

     

    Et mes rêves sans toi, amour noctambule

    Sont des rêves acidule

    Pourtant comment vivre une vie entière sans toi

    Au royaume des peines et des joies


     Aussi j’aimerais que tu viennes dans mes jours

    Hors de mes rêves diurnes

    Voir au-dessus des nuages tout près de Saturne

    Les jours heureux dont je rêve pour notre amour

     

    Otangerac

     


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    Quitte à tout prendre prenez mon orgueil et ma fierté,
    Videz toute ma mémoire, n’oubliez pas les jours étoilés
    Avec mes rires et mes larmes, prenez mes joies et les gaietés
    Mes amours et mon passé,
    Et même jusqu'à mes fausses amitiés
    De toute façon j’ai remarqué,
    Que je peux bien me retrouver défroquer,
    ça pourrait même m’arranger,
    Puisque c’est l’heure d’aller siester, mais vous n'aurez pas,
    Ma liberté de pioncer.

    Prenez mes souvenirs, mes émois, même mes embarras,
    Mon âme grise, l’abandon et tout mes tracas,
    Et dont je n'ai plus rien à faire, quitte à tout prendre n'oubliez pas,
    Le rosé planqué sous l'établi de bois,
    Tout ce qui se boit et compte pour moi,
    J' préfère que ça parte tout la bas,
    Je veux donner mon corps à une sieste de roi,
    S' il y'a quelque chose qui est sacrée c’est bien ça,
    Et même si c’est tout ce qui reste de moi, car vous n'aurez pas,
    Ma liberté de pioncer.

    Ma liberté de pioncer.

    Quitte à tout prendre prenez donc moi pour un débile,
    Prenez même mon cul()hot(), j’en ai des versatiles
    Avec vos «amis» idiots, prenez-moi la tête vous serez plus tranquille
    Et pour un benêt, je suis habitué,
    Parce que moi je prends mon bonnet
    J’ai rendez-vous avec Morphée,
    Je peux bien me retrouver dépoilé,
    ça pourrait même m’arranger,
    Puisque c’est l’heure d’aller sur l’oreiller, mais vous n'aurez pas,
    Non vous n’aurez pas
    Ma liberté de pioncer.
    Ma liberté de pioncer.


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  • Je fais dans ma maison un grand vide
     Epousseté les murs chargés de souvenir acide
    Chassé l’air aux effluves irascibles
     Au-dehors tout redevient enfin paisible

     
    J’apprécie ce calme au-dessus de ma tête
     Depuis le silence a un goût de fête
    Il a la sérénité des jours anciens repentis
    Libéré enfin, mon esprit retrouve son argutie

     
    En sachant que derrière ses rideaux acier gris
     Plu d’
    Ardélion sous le masque d’ami pour inventer ma vie
    Je puis enfin rire chanter ou
    ambler

    Même les chiens rêvent d’un meilleur été

    J’entend encore cette voix hurler l’
    antonymie

    Proférée dans la pénombre au-delà de minuit

    Les cris et les insultes blasphématoires
     Des derniers pages de notre histoire

     
    Je puis enfin lâcher mes tous derniers soupirs
    Libérer ma poitrine de ce boulet de souvenirs
    Ne restent en bas éclaté sur la terrasse

    L’algarade d’un acharnement sarcastique et néfaste 

    Ici on ne connaîtra plu de rébarbatifs
    Ni de complicités indécises partagées à coup de canif
    On ne lira plus le trouble dans ce lieu que l’on aime
    Ici nous n'auront peur que de nous-mêmes !


    Enfin le soir quand la nuit sen vient par les courtils

    Que les deux tours de la bastide ont enfin la paix d’avril,
     Le lugubre mirador se métamorphose en balcon fleuri
    Le
    borée
    qui y passe efface l’infortune de ses quatre murs gris

     

    Otangerac 29.05.2009
     


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  • Regarde-nous
    Nous n’écouterons plus nos bouches se répondre
    Nos cœurs qui sonnaient faux
    S’éteignent dans la nuit
    Sous des rêves qui s’effondrent


    Leurs débris s’en vont suivre sans bruit
    le vol des condors dans le silence des Andes

    Ou seul tes cris éraillés

    Résonne encore désormais 
    Avec toute sa violence


    Ma bouche se referme
    L’abîme de mon indifférence 
    A absorbé ton tout dernier souvenir
     Tes calomnies injurieuses résonnent
    Encore dans ce corridor

     
    Qui retentit un temps au milieu de ta haine
    Subir tes insultes étais triste à crever !
    Tout s'est désormais éteint
    Ton absence est plate à l’infini
    Restent des images qui tournent et roule

    Alors je devine
    Comme à travers l’autre lumière
    À travers la dernière
    Des dernières
    J’entrevois derrière


    A présente je lève mon verre

    Aux minutes qui tanguent dans les airs
    A l'ombre de ton reflet
    Aux jours délavés
    Et ne songent plus qu’à sceller mes paupières


    Afin d’oublier l’image de tes insultes sybarites

     

    Otangerac


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  • Tour a tour les lumières s'étalent
    Sur tous les visages de mes insomnies
    Et sur les vagues d’écumes de mon dernier désir
     Rêve perforé de notre histoire inachevée


    Vide infini, vide dérisoire encore en mémoire
    Ou entre les bras de mes passions
    J’étreindrais ton invisible spectre
    Epiant chaque perle de tes larmes


    Au trait de ton visage
    Cherchant l’immobile enchantement

    Au plu profond de mon âme

    Et rêverait encore a l’incroyable voyage


    Ou je poursuivrais ton absence
    Sous des mers bleues aux paisibles tourments
    Aux océans ténébreux qui me semble distant
    Par mis les saints de mes cieux


    Apercevoir enfin cette porte entrouverte
    Sans ne jamais entrevoir le chemin du retour
    Dans cette chambre où pénètre des fantômes de la bas
    Qui avec le vent du large faisait gonfler mes yeux

    Je marcherais encore par mis les réverbères !
    Qui s’éteindront au matin un à un, au rythme de mes pas
    Puis sous les caresses qui envahissent mes rêves de toi
    Soufflés par des baisés aux velours de tes lèvres !

     

    Derniers soupirs de nos folles nuits en requête
    J’écouterais les chats noirs sur la chaussée de mes nuits
    Qui diront qu’il se fait tard pour un homme en perdition
    D’atteindre purement la silhouette de tes reins

     

    Otangerac 27.04.09


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