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Par otengerac le 26 Juillet 2009 à 06:39
Voilà quelques nuits que nous vivions ensemble
Je te parle de nos projets d’infini
De nos étreintes et nos baisers
Malgré moi prisonnier
Car vois-tu !je voudrais que l’on vive cela le jour
Je désire te parler d’éternité dans nos matins décours
Hélas dès l’aube tu t’absente
Je vis, je meurs d’érubescentes attentes
L’aurore efface la nuit
Il est des matins que je maudis
Car mes rêves s’enfuient
Mon cœur s’arrache de ta vie
Et mes rêves sans toi, amour noctambule
Sont des rêves acidule
Pourtant comment vivre une vie entière sans toi
Au royaume des peines et des joies
Aussi j’aimerais que tu viennes dans mes joursHors de mes rêves diurnes
Voir au-dessus des nuages tout près de Saturne
Les jours heureux dont je rêve pour notre amour
Otangerac
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Par otengerac le 12 Juillet 2009 à 07:15
Quitte à tout prendre prenez mon orgueil et ma fierté,
Videz toute ma mémoire, n’oubliez pas les jours étoilés
Avec mes rires et mes larmes, prenez mes joies et les gaietés
Mes amours et mon passé,
Et même jusqu'à mes fausses amitiés
De toute façon j’ai remarqué,
Que je peux bien me retrouver défroquer,
ça pourrait même m’arranger,
Puisque c’est l’heure d’aller siester, mais vous n'aurez pas,
Ma liberté de pioncer.
Prenez mes souvenirs, mes émois, même mes embarras,
Mon âme grise, l’abandon et tout mes tracas,
Et dont je n'ai plus rien à faire, quitte à tout prendre n'oubliez pas,
Le rosé planqué sous l'établi de bois,
Tout ce qui se boit et compte pour moi,
J' préfère que ça parte tout la bas,
Je veux donner mon corps à une sieste de roi,
S' il y'a quelque chose qui est sacrée c’est bien ça,
Et même si c’est tout ce qui reste de moi, car vous n'aurez pas,
Ma liberté de pioncer.
Ma liberté de pioncer.
Quitte à tout prendre prenez donc moi pour un débile,
Prenez même mon cul()hot(), j’en ai des versatiles
Avec vos «amis» idiots, prenez-moi la tête vous serez plus tranquille
Et pour un benêt, je suis habitué,
Parce que moi je prends mon bonnet
J’ai rendez-vous avec Morphée,
Je peux bien me retrouver dépoilé,
ça pourrait même m’arranger,
Puisque c’est l’heure d’aller sur l’oreiller, mais vous n'aurez pas,
Non vous n’aurez pas
Ma liberté de pioncer.
Ma liberté de pioncer.
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Par otengerac le 29 Mai 2009 à 06:19
Je fais dans ma maison un grand vide
Epousseté les murs chargés de souvenir acide
Chassé l’air aux effluves irascibles
Au-dehors tout redevient enfin paisible
J’apprécie ce calme au-dessus de ma tête
Depuis le silence a un goût de fête
Il a la sérénité des jours anciens repentis
Libéré enfin, mon esprit retrouve son argutie
En sachant que derrière ses rideaux acier gris
Plu d’Ardélion sous le masque d’ami pour inventer ma vie
Je puis enfin rire chanter ou ambler
Même les chiens rêvent d’un meilleur été
J’entend encore cette voix hurler l’antonymieProférée dans la pénombre au-delà de minuit
Les cris et les insultes blasphématoires
Des derniers pages de notre histoire
Je puis enfin lâcher mes tous derniers soupirs
Libérer ma poitrine de ce boulet de souvenirs
Ne restent en bas éclaté sur la terrasseL’algarade d’un acharnement sarcastique et néfaste
Ici on ne connaîtra plu de rébarbatifs
Ni de complicités indécises partagées à coup de canif
On ne lira plus le trouble dans ce lieu que l’on aime
Ici nous n'auront peur que de nous-mêmes !
Enfin le soir quand la nuit sen vient par les courtilsQue les deux tours de la bastide ont enfin la paix d’avril,
Le lugubre mirador se métamorphose en balcon fleuri
Le borée qui y passe efface l’infortune de ses quatre murs grisOtangerac 29.05.2009
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Par otengerac le 13 Mai 2009 à 21:49
Regarde-nous
Nous n’écouterons plus nos bouches se répondre
Nos cœurs qui sonnaient faux
S’éteignent dans la nuit
Sous des rêves qui s’effondrent
Leurs débris s’en vont suivre sans bruit
le vol des condors dans le silence des AndesOu seul tes cris éraillés
Résonne encore désormais
Avec toute sa violence
Ma bouche se referme
L’abîme de mon indifférence
A absorbé ton tout dernier souvenir
Tes calomnies injurieuses résonnent
Encore dans ce corridor
Qui retentit un temps au milieu de ta haine
Subir tes insultes étais triste à crever !
Tout s'est désormais éteint
Ton absence est plate à l’infini
Restent des images qui tournent et roule
Alors je devine
Comme à travers l’autre lumière
À travers la dernière
Des dernières
J’entrevois derrière
A présente je lève mon verreAux minutes qui tanguent dans les airs
A l'ombre de ton reflet
Aux jours délavés
Et ne songent plus qu’à sceller mes paupières
Afin d’oublier l’image de tes insultes sybaritesOtangerac
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Par otengerac le 27 Avril 2009 à 22:27
Tour a tour les lumières s'étalent
Sur tous les visages de mes insomnies
Et sur les vagues d’écumes de mon dernier désir
Rêve perforé de notre histoire inachevée
Vide infini, vide dérisoire encore en mémoire
Ou entre les bras de mes passions
J’étreindrais ton invisible spectre
Epiant chaque perle de tes larmes
Au trait de ton visage
Cherchant l’immobile enchantementAu plu profond de mon âme
Et rêverait encore a l’incroyable voyage
Ou je poursuivrais ton absence
Sous des mers bleues aux paisibles tourments
Aux océans ténébreux qui me semble distant
Par mis les saints de mes cieux
Apercevoir enfin cette porte entrouverte
Sans ne jamais entrevoir le chemin du retour
Dans cette chambre où pénètre des fantômes de la bas
Qui avec le vent du large faisait gonfler mes yeux
Je marcherais encore par mis les réverbères !
Qui s’éteindront au matin un à un, au rythme de mes pas
Puis sous les caresses qui envahissent mes rêves de toi
Soufflés par des baisés aux velours de tes lèvres !Derniers soupirs de nos folles nuits en requête
J’écouterais les chats noirs sur la chaussée de mes nuits
Qui diront qu’il se fait tard pour un homme en perdition
D’atteindre purement la silhouette de tes reinsOtangerac 27.04.09
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