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otengerac le
5 Juin 2006 à 18:57
Toi Marguerite
Qui voilà trente sept longues années !
Que tu traîne ton boulet !
Quittant tes grèves natales
Pour ce village d'exil et de dédale
Devant l'épreuve de l'absence,
Qui t'appelle à suivre mon existence !
Te rapprochant plus de ton idéal
Ou tu pourrais me dire « j'attend ce jour
Qui à nouveau nous réunira ! »
Puis de solitude en solitude
Tu attends ton dénouement
Entre quelques visites de nos petits enfants
Seul lien qui nous rattache encore,
De ta fenêtre comme jadis tu faisais
Assise devant à regarder passer tes rêves
Que n'aurez-tu pris un amant ?
Pour combler le vide d'antan
Plus pour l'amitié, que pour la bagatelle !
Lui aurait su t'aimer pour deux
Belle et farouche tu l'es encore a ce jour
Comme quand je t'ai donné mes dix neuf ans !
Tu es parti de nos souvenirs
En abandonnant notre maison
Qui essaie-tu de rattraper ?
En venant poser tes valises non loin
De ma demeure
Pourquoi te torturer de la sorte ?
Nos vieux souvenirs sont présents
Mais nos amours sont mortes
Même si tu as l'impression qua présent
Je suis guéri de ton abandon,
J'ai souvenance de l'été ou tu m'as meurtri
Sans aucune rémission
otangerac
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otengerac le
4 Juin 2006 à 00:09
La Mort
O Mort ! unique porte ouverte sur les mystères de la nuit
Toi seule tu m'apporte un long sommeil sans ennuis
Et pourquoi te repousserais-je
Lorsque mon corps se couvrira de neige ?
Puisque, telle Antigone d'œdipe guidant le pas
Tu seras ma dernière amante, le soir de mon trépas
Car dans cette vie terrestre ou tout n'est que mensonges
Le refuge en toi, sera ma clef des songes !
Et vous êtres chers, disparus dans le temps, l'espace de la lumière
Retrouverais-je enfin, limage intact de votre corps, de votre chair
Hélas ! quand nous abandonnons a la terre nos pauvres morts !
Ils nous laissent en héritage, que regret et remords !
De nombreux savants et philosophes se creusent les méninges
Mais toi la grande Morts seras toujours l'impénétrable sphinge
Le hasard et la nécessité, le zéro et l'infini
Que d'hypothèse le penseur n'a t-il pas définies ?
Oublieux de ses fautes et de ses erreurs
Il eu est encore a plagier le créateur
Regardant par terre et ignorent le ciel
Il ne découvre là q'un monde superficiel
Seule la nature, dans sa grande sagesse
N'ignore pas, que même un géni, est assis sur son cul
Et que la poussière, elle-même, peut-être un grain d'amour
Puisque le destin de l'homme, est d'en renaître un jour
Nous sommes dans l'univers, d'éternels émigrants
La morts, étant la fuite de l'infini petit
Vers l'infiniment grand
otangerac
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otengerac le
4 Juin 2006 à 00:00
Joachim
Dans la plaine embrumée une chaumière,
Trois fenêtres sous le ciel !
Un rien de tramontane bruisse,
Nul bruit, nuls cris en cette journée
Seul le son des cloches
Nous rappelle à ton souvenir !
Ce sombre matin d'automne
Tout le village sait que tu es parti !
Dans le chemin touts muets et dépourvus
Vers ton dernier rende-vous nous allons
Sont venu voisins amis et curieux
Pour chanter les angélus !
Au plus haut de la montagne
Se rejoigne les antan !
Ta jeunesse interrompue en montant
Laissera en moi mon désenchantement
Et le goût amer de la solitude
A pressent j'ai beaucoup a faire
Moi ton ami
Il me faut tuer les souvenirs
Réapprendre à vivre, ou en finir,
Les souffrances sont le pois des ans !
otangerac 1992 pour mon ami Joachim
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otengerac le
3 Juin 2006 à 09:58
LE 13 JUILLET 2004 A 18H30 Caregnato Alberto
MAMAN
Il y a tant de souvenirs, qui de mon passé surgisse
Certain me font rougir, d'autres me font rugir
Dans cette demeure ou tu nous as jadis élevés
Tu étais la première levée, et la dernière couchée
Tel un chef d'orchestres tout tu dirigeais
Et ce n'et pas de trop dire que cette tache était parfois insurmontable
Aussi comment faire dans ce pays, dont tu ne maîtrise point le langage
A trente printemps, cinq enfants turbulents un mari souvent absent
Tu n'as pas souvent eut droit au repos, laver, frotter, cuisiner voilà ton quotidien
Tout ce petit monde dans deux pièces
Qui servaient de cuisine, de chambre, et d'atelier
Un grand baquet pour toute hygiène, nous accommodé
Une cabane au fond de la cour servait de latrines
Les Jeudis nous allions quérir du bois pour alimenté la cheminée
Qui souvent était essoufflée, car nos petits bras plus ne pouvait en porter
Les courent d'air l'hiver venu, nous immobilisé dans nos lits
Au rare couverture au draps élimés, parfois troué
Que nous partagions à deux parfois trois, un rideau de matière plastique
récupéré sur un chantier par le Père, servais de séparation d'avec les sœurs
Nous obstruions les cavités du plancher avec des boules de gommes
Les premiers meubles réalisé par le Père avec des caisses consignaient
Du style Louis caisse Vernis ou coloré faisait de l'effet.
Au-dessus de nos tètes, dans le grenier, des pigeons roucoulaient
Plus bas dans la cave, des cochons d'inde abondaient
Bien plu tard, j'ai compris que c'était notre garde mangé
Nous avons tout goûté, tu savais tirer profit de tout ce que mère nature nous donnez
Nos jeux de prédilection dans les ordures nous les trouvions, permis les cartons
Car rare était les garçons, qui voulaient jouer avec des étrangers, pas friqués
Nos premiers fruits consommaient, aussi venais de ces endroits pour nous enchanté
Car de la venait souvent nos trésors, tel des chercheurs d'or l'on creusait les immondices
Souvent comme une part de rêve, dans l'espoir de trouver peut-être la fortune
Nous ne nous en somme en aucun cas venté, mais a l'odeur tu devais t'en douter
Et comme nous n'avions que très peu de vêtement Le soir en rentrant tu- nous déshabillais
Pour laver nos effets, afin que le lendemain propre l'on puisse a l'école allez
A chaque anniversaire le même gâteau un flans au petits biscuits nous attendaient
C'était le même pour nous tous, point de bougies bien sur mais beaucoup d'amour
A Noël nous n'avions pas les cadeaux qu'on espéraient
Mais je savais que d'un triste sourire tu nous dirais
Vous verrez l'an prochain le Père Noël sera plus généreux
Les jours les plus lumineux dont me vient souvenance
Ce sont avec toi ceux de mon enfance
Certes nous n'étions pas riches mais de tes baisers, tu n'étais pas chiche
Au crépuscule de ma vie, quand arrivera l'ultime moment, comme un enfant
Blessé c'est encore toi que j'appellerai Maman
otangerac
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