• Toi Marguerite
     
    Qui voilà trente sept longues années !
    Que tu traîne ton boulet !
    Quittant tes grèves natales
    Pour ce village d'exil et de dédale
    Devant l'épreuve de l'absence,
    Qui t'appelle à suivre mon existence !
    Te rapprochant plus de ton idéal
    Ou tu pourrais me dire « j'attend ce jour
    Qui à nouveau nous réunira ! »

     
    Puis de solitude en solitude
    Tu attends ton dénouement
    Entre quelques visites de nos petits enfants
    Seul lien qui nous rattache encore,
    De ta fenêtre comme jadis tu faisais
    Assise devant à regarder passer tes rêves

     
    Que n'aurez-tu pris un amant ?
    Pour combler le vide d'antan
    Plus pour l'amitié, que pour la bagatelle !
    Lui aurait su t'aimer pour deux
    Belle et farouche tu l'es encore a ce jour
    Comme quand je t'ai donné mes dix neuf ans !

     
    Tu es parti de nos souvenirs
    En abandonnant notre maison
    Qui essaie-tu de rattraper ?
    En venant poser tes valises non loin
    De ma demeure
    Pourquoi te torturer de la sorte ?

     
    Nos vieux souvenirs sont présents
    Mais nos amours sont mortes
    Même si tu as l'impression qua présent
    Je suis guéri de ton abandon,
    J'ai souvenance de l'été ou tu m'as meurtri
    Sans aucune rémission

    otangerac

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  • La Mort
     
     
    O Mort ! unique porte ouverte sur les mystères de la nuit
    Toi seule tu m'apporte un long sommeil sans ennuis
     
     
    Et pourquoi te repousserais-je
    Lorsque mon corps se couvrira de neige ?
     
     
    Puisque, telle Antigone d'œdipe guidant le pas
    Tu seras ma dernière amante, le soir de mon trépas
     
     
    Car dans cette vie terrestre ou tout n'est que mensonges
    Le refuge en toi, sera ma clef des songes !
     
     
    Et vous êtres chers, disparus dans le temps, l'espace de la lumière
    Retrouverais-je enfin, limage intact de votre corps, de votre chair
     
     
    Hélas ! quand nous abandonnons a la terre nos pauvres morts !
    Ils nous laissent en héritage, que regret et remords !
     
     
    De nombreux savants et philosophes se creusent les méninges
    Mais toi la grande Morts seras toujours l'impénétrable sphinge
     
     
    Le hasard et la nécessité, le zéro et l'infini
    Que d'hypothèse le penseur n'a t-il pas définies ?
     
     
    Oublieux de ses fautes et de ses erreurs
    Il eu est encore a plagier le créateur
     
     
    Regardant par terre et ignorent le ciel
    Il ne découvre là q'un monde superficiel
     
     
    Seule la nature, dans sa grande sagesse
    N'ignore pas, que même un géni, est assis sur son cul
     
     
    Et que la poussière, elle-même, peut-être un grain d'amour
    Puisque le destin de l'homme, est d'en renaître un jour
     
     
    Nous sommes dans l'univers, d'éternels émigrants
    La morts, étant la fuite de l'infini petit
     
     
    Vers l'infiniment grand
     
     
      otangerac
     
     

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  • Joachim

     
    Dans la plaine embrumée une chaumière,
    Trois fenêtres sous le ciel !
    Un rien de tramontane bruisse,
    Nul bruit, nuls cris en cette journée
    Seul le son des cloches
    Nous rappelle à ton souvenir !

     
    Ce sombre matin d'automne
    Tout le village sait que tu es parti !
    Dans le chemin touts muets et dépourvus
    Vers ton dernier rende-vous nous allons
    Sont venu voisins amis et curieux
    Pour chanter les angélus !

     
    Au plus haut de la montagne
    Se rejoigne les antan !
    Ta jeunesse interrompue en montant
    Laissera en moi mon désenchantement
    Et le goût amer de la solitude

     
    A pressent j'ai beaucoup a faire
    Moi ton ami
    Il me faut tuer les souvenirs
    Réapprendre à vivre, ou en finir,
    Les souffrances sont le pois des ans !

    otangerac 1992  pour mon ami Joachim

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  • LE 13 JUILLET 2004 A 18H30 Caregnato Alberto

    MAMAN
     
    Il y a tant de souvenirs, qui de mon passé surgisse
    Certain me font rougir, d'autres me font rugir
    Dans cette demeure ou tu nous as jadis élevés
    Tu étais la première levée, et la dernière couchée
    Tel un chef d'orchestres tout tu dirigeais
    Et ce n'et pas de trop dire que cette tache était parfois insurmontable
    Aussi comment faire dans ce pays, dont tu ne maîtrise point le langage
    A trente printemps, cinq enfants turbulents un mari souvent absent
    Tu n'as pas souvent eut droit au repos, laver, frotter, cuisiner voilà ton quotidien
    Tout ce petit monde dans deux pièces
    Qui servaient de cuisine, de chambre, et d'atelier
    Un grand baquet pour toute hygiène, nous accommodé
    Une cabane au fond de la cour servait de latrines
    Les Jeudis nous allions quérir du bois pour alimenté la cheminée
    Qui souvent était essoufflée, car nos petits bras plus ne pouvait en porter
    Les courent d'air l'hiver venu, nous immobilisé dans nos lits
    Au rare couverture au draps élimés,  parfois troué
    Que nous partagions à deux parfois trois, un rideau de matière plastique
    récupéré sur un chantier par le Père, servais de séparation d'avec les sœurs
    Nous obstruions les cavités du plancher avec des boules de gommes
    Les premiers meubles réalisé par le Père avec des caisses consignaient
    Du style Louis caisse Vernis ou coloré faisait de l'effet.
    Au-dessus de nos tètes, dans le grenier, des pigeons roucoulaient
    Plus bas dans la cave, des cochons d'inde abondaient
    Bien plu tard, j'ai compris que c'était notre garde mangé
    Nous avons tout goûté, tu savais tirer profit de tout ce que mère nature nous donnez
    Nos jeux de prédilection dans les ordures nous les trouvions, permis les cartons
    Car rare était les garçons, qui voulaient jouer avec des étrangers, pas friqués
    Nos premiers fruits consommaient, aussi venais de ces endroits pour nous enchanté
    Car de la venait souvent nos trésors, tel des chercheurs d'or l'on creusait les immondices
    Souvent comme une part de rêve, dans l'espoir de trouver peut-être la fortune
    Nous ne nous en somme en aucun cas venté, mais a l'odeur tu devais t'en douter
    Et comme nous n'avions que très peu de vêtement Le soir en rentrant tu- nous déshabillais
    Pour  laver nos effets, afin que le lendemain propre l'on puisse a l'école allez
    A chaque anniversaire le même gâteau un flans au petits biscuits nous attendaient
    C'était le même  pour nous tous, point de bougies bien sur mais beaucoup d'amour
    A Noël nous n'avions pas les cadeaux qu'on espéraient
    Mais je savais que d'un triste sourire tu nous dirais
    Vous verrez l'an prochain le Père Noël sera plus généreux
    Les jours les plus lumineux  dont me vient souvenance
    Ce sont avec toi ceux de mon enfance
    Certes nous n'étions pas riches mais de tes baisers, tu n'étais pas chiche
    Au crépuscule de ma vie, quand arrivera l'ultime moment, comme un enfant
    Blessé c'est encore toi que j'appellerai Maman
     
    otangerac

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