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Par otengerac le 20 Mai 2010 à 16:24
J’avais à peine dix ans,
J’étais petit et déjà arrogant
Je voulais faire comme les grands
Faire un mètre quatre-vingt Avoir vingt ans,
J’étais amoureux de mon institutrice,
Déjà une maîtresse !
Elle était mariée, quel injusticeC’était une traîtresse.
Et puis j’ai rompu,
Nous n’étions pas d’accord sur la grammaire
Mais pour composer des pairesJe n’étais pas doué
Alors j’l’ai plus aiméeMa chère institutrice.
Mais je garde le souvenir d’une grande séductrice.Et puis j’ai eu vingt ans,
Beaucoup plus maintenant,
Je reste nostalgique de mes amours d’enfant,
Et quand j’vois une instit, j’ai même les yeux brillants.
Des souvenirs comme ça vous marquent pour cent ans.Merci tendre maîtresse, vous fîtes de nous des hommes
Vous nous avez tout appris, à lire et à compter
Et sans vous en douter parfois même à aimer
Et pour effacer ça, il n’y a pas de gomme.
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Par otengerac le 18 Mai 2010 à 09:02
L’oiseau un jour se penchera sur notre univers
Des ses plumes d'or et d'un souffle léger
Murmurera à notre oreille nos derniers vers composés
Sans bruit, et d’un léger bruissement d'ailes
Emportera avec lui nos ultimes secrets.Jadis nous avons manqué de tout, puis on manque de rien,
Des rêves, des nuits, des jours lointains,
Des éclaircis, des pluies, et des velours,Faut savoir dire adieu à son enfance,
A tous nos souvenirs d’abstinence
Lorsqu’il ni aura plus personne pour nous écouter
Plus personne pour nous raconter,
Chercher en vain une compagnie, une amitié,
Un visage familier, quelqu’un a qui parler
C'est toujours le même cercle,
Même décor même paysages,Seul les gens et les visages changent
Puis l’on se revêt de nos peaux de chagrins,
L’on voudrait bien choisi le plus court chemin !
Mais on patiente sagement au coin de feu,On s’écoute partir au cliquètement de la pendule
Et on attend sagement que la vie capitule
Afin de s’apercevoir que le ciel est enfin bleu.Au de la du brouillard de nos yeux vitreux
Otangerac
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Par otengerac le 15 Mai 2010 à 06:45
J’avais écris et consigné des mots en ton honneur
En vue de quelques reliquats de bonheurs
Un soir de bleus je l’ai es égarés
Tu n’y étais pas pour rien mémé !
Ils n’étaient pas de réconforts mais anoblis
Pas pour apaiser, pour un peut d’oubli
Depuis je mesure mon tourment
Et rester là seul à attendre le serment
Je ne sais si c'est vraiment de l'insomnie
Peut être juste une trop courte nuitEn attendant je vis mes asthénies
Les yeux ouverts sans avoir rien comprisAujourd’hui je me sens trahi abandonné
J’hurle à qui veut écouter
Que jamais plu je ne pourrai vers toi me confierPourtant tu avais les rides du bonheur divulgué
L’heure n'est pas bonne mais indue
Ces rides-là les plus belles que j’ai lues
Dans les yeux d’une grand-mère ingénue
Que j’ai hélas mis en terre ce jour échu
Otangerac
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Par otengerac le 13 Mai 2010 à 04:48
Nous étions fait l’un pour l’autre très chère Rosemonde
Mais tu as voulu parcourir le monde
Je té attendu bien au de la de mes tourments
Pourtant nos moments étaient si puissants
Il faisait si doux avec ton amour rayonnant
Accolé nos cœur en douceur flamboyante
Ton sourire mettait mon corps en disette
Au son de tes vocalises d’amourettes
Ivre de ces parfum aux senteurs exotique
Sous une lune hautement érotique
Je garde fidèlement telle une perle dans son écrin
Les tendres souvenirs de nos jours anciens
Otangerac
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Par otengerac le 9 Mai 2010 à 20:06
Ma main s’attardait au-delà de ta poitrine
Je mendiais du sommeil à ton oreille coquine
Tan disque nos bras se faisaient frêles
Et nos gestes d’une tendresse charnelle
Ton corps blanc de porcelaine ondulait
Parmi les draps aux couleurs de satin gris
Jouxtant tes bourgeons couleur sang-mêlé
Mon rouge sang sifflait dans mes tempes endolories
Restant immobile tremblant et serein
Sur ce corps aux marbrures améthystes lavandin
Ton râle s’enfuyait de ta bouche essoufflée
Douce comme du bon pain odorant boursouflé
Mes mains insatiables te suppliants de courber l’échine
Finalement ravis, devenus muet, de mots intimes
Répandus la semence endocrine
Source apaisante de nos corps légitimes
Otangerac
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