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    J’avais à peine dix ans,

    J’étais petit et déjà arrogant

    Je voulais faire comme les grands

    Faire un mètre quatre-vingt Avoir vingt ans,

     

    J’étais amoureux de mon institutrice,

    Déjà une maîtresse !
    Elle était mariée, quel injustice

    C’était une traîtresse.

     

    Et puis j’ai rompu,

    Nous n’étions pas d’accord sur la grammaire
    Mais pour composer des paires

    Je n’étais pas doué
    Alors j’l’ai plus aimée

     

    Ma chère institutrice.
    Mais je garde le souvenir d’une grande séductrice.

    Et puis j’ai eu vingt ans,

    Beaucoup plus maintenant,
    Je reste nostalgique de mes amours d’enfant,
    Et quand j’vois une instit, j’ai même les yeux brillants.
    Des souvenirs comme ça vous marquent pour cent ans.

     

    Merci tendre maîtresse, vous fîtes de nous des hommes
    Vous nous avez tout appris, à lire et à compter
    Et sans vous en douter parfois même à aimer
    Et pour effacer ça, il n’y a pas de gomme.


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    L’oiseau un jour se penchera sur notre univers
    Des ses plumes d'or et d'un souffle léger
    Murmurera à notre oreille nos derniers vers composés  
    Sans bruit, et d’un léger bruissement d'ailes
    Emportera avec lui nos ultimes secrets.

     

    Jadis nous avons manqué de tout, puis on manque de rien, 
    Des rêves, des nuits, des jours lointains,
    Des éclaircis, des pluies, et des velours,

    Faut savoir dire adieu à son enfance,

    A tous nos souvenirs d’abstinence

     

    Lorsqu’il ni aura plus personne pour nous écouter
    Plus personne pour nous raconter,
    Chercher en vain une compagnie, une amitié,
    Un visage familier, quelqu’un a qui parler
    C'est toujours le même cercle,
    Même décor même paysages,

    Seul les gens et les visages changent

     

    Puis l’on se revêt de nos peaux de chagrins,
    L’on voudrait bien choisi le plus court chemin !
    Mais on patiente sagement au coin de feu,

    On s’écoute partir au cliquètement de la pendule  
    Et on attend sagement que la vie capitule
    Afin de s’apercevoir que le ciel est enfin bleu.

    Au de la du brouillard de nos yeux vitreux

     

    Otangerac


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    J’avais écris et consigné des mots en ton honneur

    En vue de quelques reliquats de bonheurs

    Un soir de bleus je l’ai es égarés

    Tu n’y étais pas pour rien mémé !

     

    Ils n’étaient pas de réconforts mais anoblis

    Pas pour apaiser, pour un peut d’oubli

    Depuis je mesure mon tourment

    Et rester là seul à attendre le serment

     

    Je ne sais si c'est vraiment de l'insomnie
    Peut être juste une trop courte nuit

    En attendant je vis mes asthénies
    Les yeux ouverts sans avoir rien compris

     

    Aujourd’hui je me sens trahi abandonné
    J’hurle à qui veut écouter 
    Que jamais plu je ne pourrai vers toi me confier

    Pourtant tu avais les rides du bonheur divulgué

     

    L’heure n'est pas bonne mais indue

    Ces rides-là les plus belles que j’ai lues

    Dans les yeux d’une grand-mère ingénue

    Que j’ai hélas mis en terre ce jour échu

     

    Otangerac


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    Nous étions fait l’un pour l’autre très chère Rosemonde

    Mais tu as voulu parcourir le monde

     

    Je té attendu bien au de la de mes tourments

    Pourtant nos moments étaient si puissants

     

    Il faisait si doux avec ton amour rayonnant

    Accolé nos cœur en douceur flamboyante

     

    Ton sourire mettait mon corps en disette

    Au son de tes vocalises d’amourettes

     

    Ivre de ces parfum aux senteurs exotique

    Sous une lune hautement érotique

     

    Je garde fidèlement telle une perle dans son écrin

    Les tendres souvenirs de nos jours anciens

     

    Otangerac


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    Ma main s’attardait au-delà de ta poitrine

    Je mendiais du sommeil à ton oreille coquine

    Tan disque nos bras se faisaient frêles

    Et nos gestes d’une tendresse charnelle

     

    Ton corps blanc de porcelaine ondulait

    Parmi les draps aux couleurs de satin gris

    Jouxtant tes bourgeons couleur sang-mêlé

    Mon rouge sang sifflait dans mes tempes endolories

     

    Restant immobile tremblant et serein

    Sur ce corps aux marbrures améthystes lavandin

    Ton râle s’enfuyait de ta bouche essoufflée

    Douce comme du bon pain odorant boursouflé

     

    Mes mains insatiables te suppliants de courber l’échine

    Finalement ravis, devenus muet, de mots intimes

    Répandus la semence endocrine

    Source apaisante de nos corps légitimes

     

    Otangerac


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