• Je ne vais pas faire de poésie

    Non car je vais parler de moi sans cris

    Pour les rares qui me lises
    La femme que j’aimais avait une vie requise


    Moi je ne l'ai connu que dans ses chagrins
    Pour tout le monde c’était une catin

    Tous croyaient sûrement la comprendre

    Hélas moi j'avais vingt ans et tout à apprendre


    Jamais je ne la vis pleuré ou gindre
    Il y a des sentiments que l’on ne peut feindre
    Elle ma m'a juste murmurer que le miracle de ses ronces

    C’était moi, je fus attristé et sans réponse


    A quarante ans j'avais tout vu de l'horreur

    On ne parlait jamais de son malheur
    Les rares fois où je lui demandais sa souffrance

    Son histoire, ou de parler de sa vie d’errance


    Elle me disait regarde je vend mon corps
    Que dire ? Nous nous enfermions dans nos silencieux
    Puis sans le savoir quelques mois avant sa mort

    Elle me dit je t’ais dans mon cœur mon petit vieux


    J’avais la cinquantaine et dans ma vie la haine

    Je ne sais pas pourquoi j’ai toujours l’âme en peine.

    J’ai l’impression d'être une imposture
    Sourirez voilà celle qui a accompagné ma vie immature


    Ne reste juste un prénom en mon cœur argenté

    Et la cinquantaine bien passée

    Voilà la femme avec qui j’ai partagé

    Mes angoisses mes doutes, enfin !! Celle que j'aimais

     

    Caregnato Alberto 12.02.2010

     


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    Les voilà triste sur ce quai de gare

    Leurs mains glissent sur leurs brassards

    Rouge et humide sont leurs regards

    Et si aujourd’hui je les plains ici,
    C'est que l'exil dans ses lacis,

    Me touche aussi

    Me voila cependant, les bras ballants,
    Dans cette pause qu'ont les amants,

    En esquissant des sourires hilarants

    Puis on se quittent comme une punition
    De l'amour tendre de notre union.

    En maudissant tout les démons

     

    Du sacrifice de notre désunion

     

    Caregnato.A 


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    Les embruns de la nostalgie
    Survole ma vie
    Seulement ce soir je regarde au loin
    Pour ne pas confondre froid et chagrin


    Les oiseaux reviennent toujours
    Notre amour lui es sans retour
    Je sait cependant l'odeur des nues
    Allongé près de toi sans être vu


    Aux nuits immensément vides
    Où tu vivais jeune belle et intrépide
    Je sais dans le fond de mes douceurs
    Que ta peau c'est l’amer de mes douleurs


    Flottent comme le parfum du désespoir
    Sous ce baldaquin recouvert de noir
    Ce même lit qui a fécond ma mémoire
    De mes cris, mes pleurs ce sombres soir


    Pareillement a nos nuit folles
    Sur c’et océans de drap bleu qui s’affole
    Je te tairait mes pensées d’avenir  
    En regardant nos rêves se dévêtir


    J'étouffé nos joies sous mon traversin
    Simple pantin d’un paradis de rien
    Je suis si seul ce soir
    Et je fouille dans ma mémoire


    Ce qui pourrait me saouler pour oublier

     

    Otangerac


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  • J’écris à un amour perdu
    Lointain de mes silences repus
    Douce peine en mon cœur fatigué
    Par une amante d’une fragilité ambiguïté


    J’écris comme je pleure son corps
    De cette femme qui manque à mes accords
    Reste en moi d’amers remords !
    Les souvenirs des essors


    Des poèmes aux senteur de lavande 
    Mais la savoir là bas m’amande
    Je me dis que son silence c'est des mots
    Je lui dis que la lire c'est l'aimer comme un sots


    Et si je la savais heureuse ce serait fort.
    Bien plus que notre amour né mort
    Je l'embrasse de ma tendresse inutile
    De mes mots simples cons et futiles


    Elle est à jamais dans mon coeur arrogant
    Cette amie lointaine de ce continent
    j’aimerait comme elle écrire en lettres de sang

    Sous une blanche plume d’argent


    Mais par maladresse d’en dire trop je terrerais ici mes mots


    Otangerac

     

     


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    Je vis en léthargie écartée de toute joie

    Trois chats pour toute vie dont un siamois

    Un chien vilain avec sa peau de chagrin

    Qui venait de je ne sais d’ou ni par quel chemin

     

    Tous des abandonnés du bonheur

    Dans nos tourments sans heurts,

    Que des amours fragiles

    Des regards et des gestes imbéciles

     

    Tous ses animaux n’ont pas de noms

    Cela m’évite de les appeler d’un nom à la con

    Je ne sais qui est le male ou la femelle

    Tous font silences autour de la même gamelle

     

    On voisine chacun chez soi !

    Sauf le chien qui me suivait parfois

    Ce soir je ne sais pourquoi ?

    Mes pensées s’attardent sur lui qui n’est plu là !

     

    Dix ans ensemble à se regarder vivre

    A écouter les idioties de mes jours les plus ivres

    A supporter mes éthyliques coma

    Pourtant il était là et libre a tout vas

     

    Je n’ai jamais compris jusqu'au jour de son trépas

    Pourquoi il n’écoutait que moi

    En le voyant partir ce jour là !

    Dans son regard j’ai compris qu’il n’aimait que moi

     

    Personne ne veut le croire

    A présent je vis seul démuni d’un bout de mon histoire

    Un grand vide immense à mes pieds

    Un collier vacant et une gamelle argentée

     

    Cependant je vous assure que l’on c’et aimé

     

    Otangerac

     


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