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Par otengerac le 12 Février 2010 à 05:24
Je ne vais pas faire de poésie
Non car je vais parler de moi sans cris
Pour les rares qui me lises
La femme que j’aimais avait une vie requiseMoi je ne l'ai connu que dans ses chagrins
Pour tout le monde c’était une catinTous croyaient sûrement la comprendre
Hélas moi j'avais vingt ans et tout à apprendre
Jamais je ne la vis pleuré ou gindre
Il y a des sentiments que l’on ne peut feindre
Elle ma m'a juste murmurer que le miracle de ses roncesC’était moi, je fus attristé et sans réponse
A quarante ans j'avais tout vu de l'horreur
On ne parlait jamais de son malheur
Les rares fois où je lui demandais sa souffranceSon histoire, ou de parler de sa vie d’errance
Elle me disait regarde je vend mon corps
Que dire ? Nous nous enfermions dans nos silencieux
Puis sans le savoir quelques mois avant sa mortElle me dit je t’ais dans mon cœur mon petit vieux
J’avais la cinquantaine et dans ma vie la haine
Je ne sais pas pourquoi j’ai toujours l’âme en peine.
J’ai l’impression d'être une imposture
Sourirez voilà celle qui a accompagné ma vie immatureNe reste juste un prénom en mon cœur argenté
Et la cinquantaine bien passée
Voilà la femme avec qui j’ai partagé
Mes angoisses mes doutes, enfin !! Celle que j'aimais
Caregnato Alberto 12.02.2010
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Par otengerac le 5 Février 2010 à 08:12
Les voilà triste sur ce quai de gare
Leurs mains glissent sur leurs brassards
Rouge et humide sont leurs regards
Et si aujourd’hui je les plains ici,
C'est que l'exil dans ses lacis,Me touche aussi
Me voila cependant, les bras ballants,
Dans cette pause qu'ont les amants,En esquissant des sourires hilarants
Puis on se quittent comme une punition
De l'amour tendre de notre union.En maudissant tout les démons
Du sacrifice de notre désunion
Caregnato.A
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Par otengerac le 4 Février 2010 à 07:01
Les embruns de la nostalgie
Survole ma vie
Seulement ce soir je regarde au loin
Pour ne pas confondre froid et chagrin
Les oiseaux reviennent toujours
Notre amour lui es sans retour
Je sait cependant l'odeur des nues
Allongé près de toi sans être vu
Aux nuits immensément vides
Où tu vivais jeune belle et intrépide
Je sais dans le fond de mes douceurs
Que ta peau c'est l’amer de mes douleurs
Flottent comme le parfum du désespoir
Sous ce baldaquin recouvert de noir
Ce même lit qui a fécond ma mémoire
De mes cris, mes pleurs ce sombres soir
Pareillement a nos nuit folles
Sur c’et océans de drap bleu qui s’affole
Je te tairait mes pensées d’avenir
En regardant nos rêves se dévêtir
J'étouffé nos joies sous mon traversin
Simple pantin d’un paradis de rien
Je suis si seul ce soir
Et je fouille dans ma mémoire
Ce qui pourrait me saouler pour oublierOtangerac
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Par otengerac le 31 Janvier 2010 à 07:16
J’écris à un amour perdu
Lointain de mes silences repus
Douce peine en mon cœur fatigué
Par une amante d’une fragilité ambiguïté
J’écris comme je pleure son corps
De cette femme qui manque à mes accords
Reste en moi d’amers remords !
Les souvenirs des essors
Des poèmes aux senteur de lavande
Mais la savoir là bas m’amande
Je me dis que son silence c'est des mots
Je lui dis que la lire c'est l'aimer comme un sots
Et si je la savais heureuse ce serait fort.
Bien plus que notre amour né mort
Je l'embrasse de ma tendresse inutile
De mes mots simples cons et futiles
Elle est à jamais dans mon coeur arrogant
Cette amie lointaine de ce continent
j’aimerait comme elle écrire en lettres de sangSous une blanche plume d’argent
Mais par maladresse d’en dire trop je terrerais ici mes motsOtangerac
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Par otengerac le 30 Janvier 2010 à 20:19
Je vis en léthargie écartée de toute joie
Trois chats pour toute vie dont un siamois
Un chien vilain avec sa peau de chagrin
Qui venait de je ne sais d’ou ni par quel chemin
Tous des abandonnés du bonheur
Dans nos tourments sans heurts,
Que des amours fragiles
Des regards et des gestes imbéciles
Tous ses animaux n’ont pas de noms
Cela m’évite de les appeler d’un nom à la con
Je ne sais qui est le male ou la femelle
Tous font silences autour de la même gamelle
On voisine chacun chez soi !
Sauf le chien qui me suivait parfois
Ce soir je ne sais pourquoi ?
Mes pensées s’attardent sur lui qui n’est plu là !
Dix ans ensemble à se regarder vivre
A écouter les idioties de mes jours les plus ivres
A supporter mes éthyliques coma
Pourtant il était là et libre a tout vas
Je n’ai jamais compris jusqu'au jour de son trépas
Pourquoi il n’écoutait que moi
En le voyant partir ce jour là !
Dans son regard j’ai compris qu’il n’aimait que moi
Personne ne veut le croire
A présent je vis seul démuni d’un bout de mon histoire
Un grand vide immense à mes pieds
Un collier vacant et une gamelle argentée
Cependant je vous assure que l’on c’et aimé
Otangerac
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