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    Les embruns de la nostalgie
    Survole ma vie
    Seulement ce soir je regarde au loin
    Pour ne pas confondre froid et chagrin


    Les oiseaux reviennent toujours
    Notre amour lui es sans retour
    Je sait cependant l'odeur des nues
    Allongé près de toi sans être vu


    Aux nuits immensément vides
    Où tu vivais jeune belle et intrépide
    Je sais dans le fond de mes douceurs
    Que ta peau c'est l’amer de mes douleurs


    Flottent comme le parfum du désespoir
    Sous ce baldaquin recouvert de noir
    Ce même lit qui a fécond ma mémoire
    De mes cris, mes pleurs ce sombres soir


    Pareillement a nos nuit folles
    Sur c’et océans de drap bleu qui s’affole
    Je te tairait mes pensées d’avenir  
    En regardant nos rêves se dévêtir


    J'étouffé nos joies sous mon traversin
    Simple pantin d’un paradis de rien
    Je suis si seul ce soir
    Et je fouille dans ma mémoire


    Ce qui pourrait me saouler pour oublier

     

    Otangerac


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