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    Je n'aime pas du tout la trace que tu laisse dans ma vie.
    Je n'aime pas non plus tes rêves de hasard

    Que je n'ose appeler cauchemars.
    Je n'ai pas aimé tes cris de mépris

     

    Cette violence, ce quotidien étouffement.
    Ni cet air de folie qui a soufflé intensément

     Sur ma paisible demeure et mon petit appartement
    Ce jour de printemps


    Moi je croyais que sous ton mauvais

    Il y a toujours du bon qui par là traînait

    Hélas ! Même en grattant
    Les deux pieds et les deux mains dedans,

    Chez toi il n'y a rien de bon tout es décadent  


    Je préfère la douceur d'aujourd'hui retrouvée

    .
    J'ai failli te haïr, mais le faire était rentré dans ta haine.

    J’ai fermé toutes les portes qui à toi mènent.

    Comme si tu étais le diable je t'ai fui

    Que tu l'étais !j’en suis encore abasourdi.
    Si j'écoutais la vilaine petite voix,

    Je te souhaiterais du mal et je serais discourtois.

     

    Je pense que dans l’inconscience tu y es en plein,

    De plus sans que je ne fasse rien.

    Quant à la mesure de tes sentiments

    Bien sur les tiens sont très percutants

    Puisqu’ils vont jusqu a l’étouffement

     

    Et malgré cette forte répugnance

    Qui pour toi je nourris pour la circonstance

    Je t’invite à consulter un spécialiste de la démence

    Afin de guérir ta pathologique ignorance

    Qui pour moi tu entretien avec appétence

     

    Otangerac


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    L’oubli s’est installé, en grand maître incontesté

    Les masques sont tombés, amèrement bousculés

    Nos âmes mises à nu, aux confins des souvenirs

    Les roses ne siéent plus, leurs épines font rougir

     

    Envolé les mots d’amours, vers des cieux plus cléments

    Esquivant les jours gris, et les humeurs du printemps

    Les verbes s’envolent, pour un très long voyage

    Emportant avec eux, l’indifférence dans leurs sillages

     

    L’amour apaisant de l’enchantement capitule

    Et son éclat s’altère, de l’aube au crépuscule

    La bataille est perdue, jusqu'au dernier râle proscrit

    Puis le bonheur chatoyant, fait place aux jours gris

     

    Le mistral balais sans pitié, notre souvenir sidéral

    Sinisant au déluge, d’un long ballet nuptial

    Le fracas de la désunion, malmène nos chagrins

    Et l’on reste enfermé, en attendant le prochain

     

    Otangerac


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    On oublie qu’à leur tour nos enfants grandiront
    S’éloignant du chemin qui mène à la maison
    Trop de nuits sans sommeil à perdre la raison
    Et s’en viendra pour eux, les larmes de notre morte saison

     

    Aujourd’hui je suis seul, car la vie t’a repris
    Mais, la fontaine, toujours là, me murmure sans bruit
    Qu’à travers chaque fleur, chaque brindille, chaque arôme
    C’est ta main comme avant, qui doucement me frôle

     

    Demain, je serai seul, au petit déjeuner
    Mes derniers vrais baisers, je te les ai donnés
    Mon cœur s’en est allé, au creux de tes bagages
    Et je ne tarderais pas, à faire le voyage…

     

    Parfois, quand je m’éveille, au milieu de la nuit
    Et que dans notre chambre, il n’y a aucun bruit
    Je cherche le sommeil, qui me fuit loin de toi
    Celui qui m’apaisait, dans le creux de tes bras…

     

    Le temps inexorable compte mes jours et mes nuits
    M’approchant des platanes qui chassent mon ciel gris
    Qu’ils sont loin de ma vue ces yeux qui m’interpellent
    Mais demain sera-la ! Cet amour qui m’appel


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    Comment ose-tu me lier a toi par la souffrance

    Tu ma laissé tomber

    Comme un bouquet de chrysanthèmes

    Aux porte d’un cimetière abandonné

    Piétiné, éparpillé par des ombres de bigotes

     

    Moi le jardinier de tes innombrables péchés

    J’ai fait appel aux amis, au gardien qui sauve nos âmes

    Ce lui-même qui faisait ma jeunesse, et nos jours de miel

    Des milliers de jours où pour toi je fus sage

     

    Ma plume aucune lettre ne pourras désormais plu écrire

    Je n’ai presque pas senti que mon cœur se brisait

    Mes pleurs ont délavés les sillons de mes joues

    Ton passage restera a jamais dans mes jours sans gloire

     

    Tel une flagrance reste suspendu à un fil

    Tu es partie de mes sens

    En jetant à mes yeux la poussière des ténèbres

    Et se n’es pas parce que tu es loin que je meurs de toi

     

    J’ai troqué ma barrette et toge d'apparat

    Contre un habit de laine et une barbe ébouriffée ondoyante

    Et je garde quotidiennement ma mauvaise humeur

    Je veux la nuit  l'enrouler autour de moi avec sa malédiction grise

    Otangerac


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    Quand rien ne va je pense à toi,
    Car nombreux sont les amis,
    Lorsque le ciel est bleu,
    Et peut nombreux
    Quand tout est nuageux,


    Quand rien ne va,
    Tu es toujours près de moi,


    J’apporte mes malheurs,
    Et toi tu me combles de bonheur,


    De nouveau le soleil brille,
    Et tu est cet éclairci cette brindille

    Qui dans mes yeux scintille

     

    Quand tout va bien tu ne dis rien

    Tu restes allongé au pied de mes escarpins  

    Près de moi tu es serein

     

    Et bien vois-tu je t’aime mon dalmatien

     

    Otangerac


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