-
Par otengerac le 2 Juillet 2010 à 06:26
Je n'aime pas du tout la trace que tu laisse dans ma vie.
Je n'aime pas non plus tes rêves de hasardQue je n'ose appeler cauchemars.
Je n'ai pas aimé tes cris de méprisCette violence, ce quotidien étouffement.
Ni cet air de folie qui a soufflé intensémentSur ma paisible demeure et mon petit appartement
Ce jour de printemps
Moi je croyais que sous ton mauvaisIl y a toujours du bon qui par là traînait
Hélas ! Même en grattant
Les deux pieds et les deux mains dedans,Chez toi il n'y a rien de bon tout es décadent
Je préfère la douceur d'aujourd'hui retrouvée.
J'ai failli te haïr, mais le faire était rentré dans ta haine.J’ai fermé toutes les portes qui à toi mènent.
Comme si tu étais le diable je t'ai fui
Que tu l'étais !j’en suis encore abasourdi.
Si j'écoutais la vilaine petite voix,Je te souhaiterais du mal et je serais discourtois.
Je pense que dans l’inconscience tu y es en plein,
De plus sans que je ne fasse rien.
Quant à la mesure de tes sentiments
Bien sur les tiens sont très percutants
Puisqu’ils vont jusqu a l’étouffement
Et malgré cette forte répugnance
Qui pour toi je nourris pour la circonstance
Je t’invite à consulter un spécialiste de la démence
Afin de guérir ta pathologique ignorance
Qui pour moi tu entretien avec appétence
Otangerac
1 commentaire -
Par otengerac le 24 Juin 2010 à 22:52
L’oubli s’est installé, en grand maître incontesté
Les masques sont tombés, amèrement bousculés
Nos âmes mises à nu, aux confins des souvenirs
Les roses ne siéent plus, leurs épines font rougir
Envolé les mots d’amours, vers des cieux plus cléments
Esquivant les jours gris, et les humeurs du printemps
Les verbes s’envolent, pour un très long voyage
Emportant avec eux, l’indifférence dans leurs sillages
L’amour apaisant de l’enchantement capitule
Et son éclat s’altère, de l’aube au crépuscule
La bataille est perdue, jusqu'au dernier râle proscrit
Puis le bonheur chatoyant, fait place aux jours gris
Le mistral balais sans pitié, notre souvenir sidéral
Sinisant au déluge, d’un long ballet nuptial
Le fracas de la désunion, malmène nos chagrins
Et l’on reste enfermé, en attendant le prochain
Otangerac
votre commentaire -
Par otengerac le 20 Juin 2010 à 07:56
On oublie qu’à leur tour nos enfants grandiront
S’éloignant du chemin qui mène à la maison
Trop de nuits sans sommeil à perdre la raison
Et s’en viendra pour eux, les larmes de notre morte saisonAujourd’hui je suis seul, car la vie t’a repris
Mais, la fontaine, toujours là, me murmure sans bruit
Qu’à travers chaque fleur, chaque brindille, chaque arôme
C’est ta main comme avant, qui doucement me frôleDemain, je serai seul, au petit déjeuner
Mes derniers vrais baisers, je te les ai donnés
Mon cœur s’en est allé, au creux de tes bagages
Et je ne tarderais pas, à faire le voyage…Parfois, quand je m’éveille, au milieu de la nuit
Et que dans notre chambre, il n’y a aucun bruit
Je cherche le sommeil, qui me fuit loin de toi
Celui qui m’apaisait, dans le creux de tes bras…Le temps inexorable compte mes jours et mes nuits
M’approchant des platanes qui chassent mon ciel gris
Qu’ils sont loin de ma vue ces yeux qui m’interpellent
Mais demain sera-la ! Cet amour qui m’appel
votre commentaire -
Par otengerac le 10 Mai 2010 à 06:55
Comment ose-tu me lier a toi par la souffrance
Tu ma laissé tomber
Comme un bouquet de chrysanthèmes
Aux porte d’un cimetière abandonné
Piétiné, éparpillé par des ombres de bigotes
Moi le jardinier de tes innombrables péchés
J’ai fait appel aux amis, au gardien qui sauve nos âmes
Ce lui-même qui faisait ma jeunesse, et nos jours de miel
Des milliers de jours où pour toi je fus sage
Ma plume aucune lettre ne pourras désormais plu écrire
Je n’ai presque pas senti que mon cœur se brisait
Mes pleurs ont délavés les sillons de mes joues
Ton passage restera a jamais dans mes jours sans gloire
Tel une flagrance reste suspendu à un fil
Tu es partie de mes sens
En jetant à mes yeux la poussière des ténèbres
Et se n’es pas parce que tu es loin que je meurs de toi
J’ai troqué ma barrette et toge d'apparat
Contre un habit de laine et une barbe ébouriffée ondoyante
Et je garde quotidiennement ma mauvaise humeur
Je veux la nuit l'enrouler autour de moi avec sa malédiction grise
Otangerac
votre commentaire -
Par otengerac le 3 Mai 2010 à 23:40
Quand rien ne va je pense à toi,
Car nombreux sont les amis,
Lorsque le ciel est bleu,
Et peut nombreux
Quand tout est nuageux,
Quand rien ne va,
Tu es toujours près de moi,
J’apporte mes malheurs,
Et toi tu me combles de bonheur,
De nouveau le soleil brille,
Et tu est cet éclairci cette brindilleQui dans mes yeux scintille
Quand tout va bien tu ne dis rien
Tu restes allongé au pied de mes escarpins
Près de moi tu es serein
Et bien vois-tu je t’aime mon dalmatien
Otangerac
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique