• choeur de cathédrale

     

     

    Comme une mite sur des oripeaux sans couleurs

    Ta fait des trous dans mon cœur

    Ta peau douce d’hermine

    C’et transformé en hérisson plein d’épines

     

    Fini le temps bénis des je t'aime

    Voici le temps critique des blasphèmes

    Je voudrais tant que ce printemps
    Efface l’hiver de nos tourments

     

    J’ai les mains vides de toi
    Reste au bout des mes doigts..

    Des lambeaux de lumière

    Échoué au parterre de nos banales misère


    Fidèles,à ma main la brillante parure

    En souvenir de la tendre férule de mère nature

    Ton absence désormais deviendra mon asile

    Je vivrais désormais de sanglots étouffés d’amant hostile

     

    Je regarde les photos des années qui sont mortes

    Où nos cœurs entrelacés étaient soudés à notre porte.
    Souvenir de vieux amants fatigué par les étreintes

    De nos deux corps gracile alourdis d’éreinte


    Mais ta main, est si froide ce soir au bout de ta gourmette
    Et tes beaux yeux sont clos, ta bouche muette

    Tu regagnes la nuit, dans cette chambre grise
    Dans se château de carton où le temps s’éternise


    Je pleure sans bruit ; sur tes cheveux d’or
    Sur mon livre de contes, ma peine s’endort

    Et offre-moi enfin ton cœur d’opale
    Il aura comme écrin un chœur de cathédrale

     

    Otangerac 05.04.10


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