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L'infini
L'infini
Et si sous un chêne on se couche Fébrilement enlacé Tu me réchaufferait de ta bouche La répétant mon instance
Je te demanderais le silence Me sentir faiblir tout entier Avant que mon âme s'envole Je te dirais ses belles paroles
Ses vers, ah ! ses vers que jamais La mémoire du cœur n'oublie : Toi mon espoir mon mois de mai ! La ou frissonne les herbes folles A ceux qui s'aiment sans détours S'ouvrent ces îles de l'amour Je te sent présente à jamais Je me suis mis à t'aimer
Nous deux seuls, pourrons comprendre D'un pays de soleil, immense Sur ma tête ont passé les ans, Je n'ai pas senti que ma jeunesse ma fuis
Mais je te promet des jours de joie et d'abondance Pour toi je vais racheter à la mort ma vie
otangerac
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