• La paix d'avril


    Je fais dans ma maison un grand vide
     Epousseté les murs chargés de souvenir acide
    Chassé l’air aux effluves irascibles
     Au-dehors tout redevient enfin paisible

     
    J’apprécie ce calme au-dessus de ma tête
     Depuis le silence a un goût de fête
    Il a la sérénité des jours anciens repentis
    Libéré enfin, mon esprit retrouve son argutie

     
    En sachant que derrière ses rideaux acier gris
     Plu d’
    Ardélion sous le masque d’ami pour inventer ma vie
    Je puis enfin rire chanter ou
    ambler

    Même les chiens rêvent d’un meilleur été

    J’entend encore cette voix hurler l’
    antonymie

    Proférée dans la pénombre au-delà de minuit

    Les cris et les insultes blasphématoires
     Des derniers pages de notre histoire

     
    Je puis enfin lâcher mes tous derniers soupirs
    Libérer ma poitrine de ce boulet de souvenirs
    Ne restent en bas éclaté sur la terrasse

    L’algarade d’un acharnement sarcastique et néfaste 

    Ici on ne connaîtra plu de rébarbatifs
    Ni de complicités indécises partagées à coup de canif
    On ne lira plus le trouble dans ce lieu que l’on aime
    Ici nous n'auront peur que de nous-mêmes !


    Enfin le soir quand la nuit sen vient par les courtils

    Que les deux tours de la bastide ont enfin la paix d’avril,
     Le lugubre mirador se métamorphose en balcon fleuri
    Le
    borée
    qui y passe efface l’infortune de ses quatre murs gris

     

    Otangerac 29.05.2009
     


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