• La pourpre

     
     
    Mes lèvres ne sont point guéries<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
    Du vol des blasphèmes au-delà des brûlis
    Voici l'aube qui attriste le matin
    Fini le labyrinthe des émotions
     
    Le printemps a le sourire de l'hiver
    Tout sera discorde et larmes
    Ce matin j'ai dû sortir en cachant mes larmes
    Jadis en ta présence je portais la pourpre
     
    Aujourd'hui la bure est de mise
    Dans ton infini je ne sais plus ou aller
    De ton regard est sorti un hombre de quiétude
    Je ne retrouverais plu le chemin de tes sourires
     
    L'éclipse de ton amour n'a pas guéri ma bouche
    De moi désormais tu ne pourras plu être absente
    Assis à l'orée du jardin des sourires
    Les aréquiers s'enferment dans la pénombre
     
    Allongée sur l'autel de l'éphémère
    Tu t'enfonce en cette glèbe impénétrable
    Dernière caresse sur l'inutile silence
    Ou mes mains se joignent sur cette pierre de marbre
     
    Otangerac

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