• Les amants

     

     

     

    Les voilà triste sur ce quai de gare

    Leurs mains glissent sur leurs brassards

    Rouge et humide sont leurs regards

    Et si aujourd’hui je les plains ici,
    C'est que l'exil dans ses lacis,

    Me touche aussi

    Me voila cependant, les bras ballants,
    Dans cette pause qu'ont les amants,

    En esquissant des sourires hilarants

    Puis on se quittent comme une punition
    De l'amour tendre de notre union.

    En maudissant tout les démons

     

    Du sacrifice de notre désunion

     

    Caregnato.A 


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