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J’avais écris et consigné des mots en ton honneur
En vue de quelques reliquats de bonheurs
Un soir de bleus je l’ai es égarés
Tu n’y étais pas pour rien mémé !
Ils n’étaient pas de réconforts mais anoblis
Pas pour apaiser, pour un peut d’oubli
Depuis je mesure mon tourment
Et rester là seul à attendre le serment
Je ne sais si c'est vraiment de l'insomnie
Peut être juste une trop courte nuitEn attendant je vis mes asthénies
Les yeux ouverts sans avoir rien comprisAujourd’hui je me sens trahi abandonné
J’hurle à qui veut écouter
Que jamais plu je ne pourrai vers toi me confierPourtant tu avais les rides du bonheur divulgué
L’heure n'est pas bonne mais indue
Ces rides-là les plus belles que j’ai lues
Dans les yeux d’une grand-mère ingénue
Que j’ai hélas mis en terre ce jour échu
Otangerac
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Nous étions fait l’un pour l’autre très chère Rosemonde
Mais tu as voulu parcourir le monde
Je té attendu bien au de la de mes tourments
Pourtant nos moments étaient si puissants
Il faisait si doux avec ton amour rayonnant
Accolé nos cœur en douceur flamboyante
Ton sourire mettait mon corps en disette
Au son de tes vocalises d’amourettes
Ivre de ces parfum aux senteurs exotique
Sous une lune hautement érotique
Je garde fidèlement telle une perle dans son écrin
Les tendres souvenirs de nos jours anciens
Otangerac
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Comment ose-tu me lier a toi par la souffrance
Tu ma laissé tomber
Comme un bouquet de chrysanthèmes
Aux porte d’un cimetière abandonné
Piétiné, éparpillé par des ombres de bigotes
Moi le jardinier de tes innombrables péchés
J’ai fait appel aux amis, au gardien qui sauve nos âmes
Ce lui-même qui faisait ma jeunesse, et nos jours de miel
Des milliers de jours où pour toi je fus sage
Ma plume aucune lettre ne pourras désormais plu écrire
Je n’ai presque pas senti que mon cœur se brisait
Mes pleurs ont délavés les sillons de mes joues
Ton passage restera a jamais dans mes jours sans gloire
Tel une flagrance reste suspendu à un fil
Tu es partie de mes sens
En jetant à mes yeux la poussière des ténèbres
Et se n’es pas parce que tu es loin que je meurs de toi
J’ai troqué ma barrette et toge d'apparat
Contre un habit de laine et une barbe ébouriffée ondoyante
Et je garde quotidiennement ma mauvaise humeur
Je veux la nuit l'enrouler autour de moi avec sa malédiction grise
Otangerac
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Ma main s’attardait au-delà de ta poitrine
Je mendiais du sommeil à ton oreille coquine
Tan disque nos bras se faisaient frêles
Et nos gestes d’une tendresse charnelle
Ton corps blanc de porcelaine ondulait
Parmi les draps aux couleurs de satin gris
Jouxtant tes bourgeons couleur sang-mêlé
Mon rouge sang sifflait dans mes tempes endolories
Restant immobile tremblant et serein
Sur ce corps aux marbrures améthystes lavandin
Ton râle s’enfuyait de ta bouche essoufflée
Douce comme du bon pain odorant boursouflé
Mes mains insatiables te suppliants de courber l’échine
Finalement ravis, devenus muet, de mots intimes
Répandus la semence endocrine
Source apaisante de nos corps légitimes
Otangerac
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Quand rien ne va je pense à toi,
Car nombreux sont les amis,
Lorsque le ciel est bleu,
Et peut nombreux
Quand tout est nuageux,
Quand rien ne va,
Tu es toujours près de moi,
J’apporte mes malheurs,
Et toi tu me combles de bonheur,
De nouveau le soleil brille,
Et tu est cet éclairci cette brindilleQui dans mes yeux scintille
Quand tout va bien tu ne dis rien
Tu restes allongé au pied de mes escarpins
Près de moi tu es serein
Et bien vois-tu je t’aime mon dalmatien
Otangerac
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