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Frimeurs et impies menteurs de peu de foi
Vous qui avez eus le bon goût de choisir ma demeure
Cependant que j’incubait en force notre amitié
En votre honneur j'ai écris cette lettre
Sachez que j'apprécie à sa valeur le geste
Qui vous fit bien claquer les portes en partant a une heure tardive
De peur que les dormeurs ne sachent votre infortune
Des malotrus comme vous sont rare par ce temps
Vous n’avez dérobé que le stricte nécessaire
Jetant dédaigneux dans le bassin
Vos ridicules reliquat que l'on vous avait rendu
Quel bien cynique mes prétentieux cela vous a fait
Autre signe indiquant de votre absence de tact
Respectueux du brave travailleur que je suis
Vous avez cru décent de partir avec certain objet m’appartenant
Et me soulager de quelque pécule de loyers impayés
Pour toutes ces raisons voyez-vous, je vous pardonne
Sans arrière-pensée après mûr examen
Ce que vous avez volé et me devez, chers indicibles je vous le donne
Ça pouvait pas tomber en de meilleures mains
D'ailleurs moi qui vous écris, avec ma mauvaise plume selon vos dire
Si je n'avais pas dû rencontrer une autre amitié
J'aurais tout comme vous, pu virer malhonnête
Je serais devenu votre complice, qui sait
En exposent votre butin rire est sarcasmes, dans votre négoce
N’allez pas tout lâcher même le pas vrais ou des on dit déformé
Tenez leur la dragée haute en évoquant l'adage
Qui dit que nous somment pis que les voleurs
Fort de ce que je n'ai pas sonné les gendarmes
Ne vous croyez pas du tout tenu de revenir
Votre moindre récidive abolirait le charme
Laissez-moi je vous en prie, sur un bon souvenir
Indélicats, mécréants, que mon bien vous profite
Que Mercure préserve vos délations
Et pas trop de remords, d'ailleurs nous sommes quittes
Apres tout ne vous dois-je pas une bonne leçon
Post-Scriptum, si la calomnie et petit larcins est l'art que vous préférez
Votre seule vocation, votre unique talent
Prenez donc pignon sur rue, mettez-vous dans les affaires
Et vous aurez du frics même comme charlatans
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Dans le sac à main d’une solitaire
Il y a un peu de tout un peu de rien
Un réverbère ma éteint
Tous les souvenir, toutes les envies
Le passé et l’avenir qui s’enfuient
Des petits des gros soucis, même des polissons
De grandes mais minces illusions
Des riches espoirs et d’autres plus noir
Un ticket de gare pour nulle part
Dans le sac à main d’une solitaire
Se trouvent des rires des larmes
Des restes de joie et des passes d’arme
Quelques comprimés pour calmer les alarmes
Des mômes qu’elle ne pourra plu avoir
Une espérance et plein d’espoir
Et surtout la lettre jaunie de son amour qui la laisser choir
Le tout est recouvert d’un mouchoir
Sur la photo de sa mère qui la regarde souffrir
Otangerac
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Jadis j’étais content de nos vingt ans
A présent nous avons trois fois vingt ans.
Je suis content
D’être de toi amoureux comme auparavant
Et dans tes bras
Bien qu’ils soient frêles
J y puise la force passionnelle
De nos moment fusionnels
Hélas dans ton miroir
Je lis ton désespoir
Rien ne s’effaces
Tu dis que le temps a laissé de mauvaises traces
Néanmoins dans tes bras
Bien qu’ils soient frêles
J’y retrouve une douce et subtile atmosphère
Comme au temps des jours rebelles
J’ai soixante piges
Je suis un vestige
Passent les saisons qui me fustigent
Mais lorsque je te regarde j’ai toujours les mêmes vertiges
Car dans tes bras
Bien qu’ils soient frêles
Il y aura toujours cette chaleur essentielle
Et pour cela je te suis resté fidèle….
Otangerac
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Mourir pour des ides passe encor
Mourir d’avoir trop bu je ne suis pas d’accord
Quel drôle d’idée pour mon corps
Pourtant j’ai bu le pinard des pauvres
Celui de la bouteille en plastique à l’encre de pieuvre
L’opium de la populasse celui qui dés œuvre
Un lavement pour l’estomac
Le nectar qui fini par un couac
La vinasse ma bibine mon cornac
Apres avoir asséché tant de verres
Ma cirrhose le confirme six pieds sous terre
Elle ma pris en traître cette sédentaire
De mon vivant je composais de vers et des proses
Aujourd'hui les vers me décomposent
Ici je suis l’ivrogne le con qu’on dépose
Je ne bouge plu d’ici, je le juré sur ma rapière !
Venez tous sur ma tombe trinquer à l’amer bière
Dorénavant tout ici m’indiffère
Et si je m’étais fait incinéré plu de catacombes
Cela aurais mis fin à tout ses vers c’et le comble
Et surtout éviter de me retourner dans ma tombe
Otangerac 11.03.2010
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