• Mon cœur envahi de ronce et de lierre

    S’échoue, à l’hôtel de nos galères

    Sous Des monceaux d'étoiles brisées

    Oublié seul en ces lieux de rêve inachevé

     

    Le chemin de mes rêves me donne des insomnies

    Comme des enfants perdus qui nous cherchent dans la nuit

    Qui aime sans rien savoir des amours conjugués

    Mon mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire et ne pas le divulguer

     

    Ces mots pour toi j’ai écrits, pour ne pas les crier dans la souffrance

    Sais-tu combien de nuits j’ai meublé le silence ?

    Loin de ton méridien j’ai maudit la distance

    Prés de mon sac rempli d'émotions, de peines, et de cris d’espérance

     

    Lorsque là-bas crissent sous un tapis de feuilles arable

    Le feu sous des braises consumées

    Je vais parfois au delà de mes rêves pour me nourrir d’érable.

    Bien que mes larmes aux bords des cils se remplissent de vérité

     

    Mon cœur c’est assagit est préfère expier

    Devant cette vérité je le sais s’en viendra la sagesse
    Ourlée de tant d’émoi de dame tendresse

    Assi au coin de ton feu, perdu dans mes pensées.

    Ma plume ose les mots, que l’on ne s’était dit

    Ma pensée me berne parfois je ne trouve plus mes récits

    Du secret des soupirs, de cette terre lointaine

    Jardin de prose inspiré au creux de ta méridienne

     

    Laissant dans son sillage naître de folles envies

    Plutôt que les regrets, les beautés de la vie

    Garder en soi tous les mots qui nous touchent

    Pour que chaque matin veinent, s’abreuver à ta couche

     

    Otangerac

     


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    Relis-moi tes mots façonnés en poèmes

    Reparle-moi du pays berceau de notre enfance

    Que je parte en voyage dans tes errances

    Remémore-moi nos premiers baisers sur ce banc de bohème

    Au jardin du château de nos pères

     

    Lorsque le goût des baisers s’amalgamait au printemps

    Quand la simplicité étalait ses charment d’enfants

    Au regard aussi limpide qu’un soleil, perçant l’horizon
    Etendant ses ailes, pour dorer les moissons

    Ainsi tu as marqué ma vie et bercé mes oraisons

     

    Première amourette d’une vie que nos plumes écrivaient

    Qui faisait la richesse des premiers mots d’amour sous la lune échangées

    Mon temps est fait de tes souvenirs mon cœur devra te remercier

    Car ils sont innombrables et venant de toi je ne puis les gracier

     

    Ceux qu’ils nous restent à venir sauront toujours nous embaumer

    D’un inimitable parfum sur tes joues rouges posé

    Quand je ferme les yeux j’en oublie les années

    A présent j’attends et je le sais s’en viendra la sagesse de nos ainés

     

    Otangerac


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    T’es venus chez moi, porte coté cœur aventureux

    Tu es entrée dans mes interdits récoltant mes aveux

    Aujourd’hui je suis là, devant ce manque de toi

    Alors rassure-moi, en me parlant tout bas

     

    Depuis ma main, trace un à un les mots
    Qui s’ajoutent et s’alignent, et filent comme un ruisseau

    D ‘écrivant dans ses méandres mes peines et mes maux

    Au grès de chaque jour au cœur de chaque mot

     

    Bien sur j’ai connu d’autres yeux, d’autres aventures d’autres bras
    Mais ma plume pour eux ne s’éternisait pas

    Tous ces billets que j’écris, ils me viennent de toi
    Tu les rimes, les invoques et les mimes parfois

     

    Puis pour charmer ton oreille, j’y glisserai ma voix
    Et des notes sans pareilles, s’élèveront vers toi

    Sur ta bouche impatiente, je peindrai les couleurs
    De ces fruits dont la mienne, t’offrira les saveurs

     

    Les soirs de pleine lune j’inscrirais ton nom sur sa partie dorée 
    Soir après soir, je reviendrai inspirer ma plume énamourée

    Des petits bonheurs pourraient s’accumuler chaque jour

    L’amour n’a pas d’âge pour venir croiser notre pourtour


    Otangerac


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    J’avais à peine dix ans,

    J’étais petit et déjà arrogant

    Je voulais faire comme les grands

    Faire un mètre quatre-vingt Avoir vingt ans,

     

    J’étais amoureux de mon institutrice,

    Déjà une maîtresse !
    Elle était mariée, quel injustice

    C’était une traîtresse.

     

    Et puis j’ai rompu,

    Nous n’étions pas d’accord sur la grammaire
    Mais pour composer des paires

    Je n’étais pas doué
    Alors j’l’ai plus aimée

     

    Ma chère institutrice.
    Mais je garde le souvenir d’une grande séductrice.

    Et puis j’ai eu vingt ans,

    Beaucoup plus maintenant,
    Je reste nostalgique de mes amours d’enfant,
    Et quand j’vois une instit, j’ai même les yeux brillants.
    Des souvenirs comme ça vous marquent pour cent ans.

     

    Merci tendre maîtresse, vous fîtes de nous des hommes
    Vous nous avez tout appris, à lire et à compter
    Et sans vous en douter parfois même à aimer
    Et pour effacer ça, il n’y a pas de gomme.


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    L’oiseau un jour se penchera sur notre univers
    Des ses plumes d'or et d'un souffle léger
    Murmurera à notre oreille nos derniers vers composés  
    Sans bruit, et d’un léger bruissement d'ailes
    Emportera avec lui nos ultimes secrets.

     

    Jadis nous avons manqué de tout, puis on manque de rien, 
    Des rêves, des nuits, des jours lointains,
    Des éclaircis, des pluies, et des velours,

    Faut savoir dire adieu à son enfance,

    A tous nos souvenirs d’abstinence

     

    Lorsqu’il ni aura plus personne pour nous écouter
    Plus personne pour nous raconter,
    Chercher en vain une compagnie, une amitié,
    Un visage familier, quelqu’un a qui parler
    C'est toujours le même cercle,
    Même décor même paysages,

    Seul les gens et les visages changent

     

    Puis l’on se revêt de nos peaux de chagrins,
    L’on voudrait bien choisi le plus court chemin !
    Mais on patiente sagement au coin de feu,

    On s’écoute partir au cliquètement de la pendule  
    Et on attend sagement que la vie capitule
    Afin de s’apercevoir que le ciel est enfin bleu.

    Au de la du brouillard de nos yeux vitreux

     

    Otangerac


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