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    Ton billet et prêt, et voila ton nuage,
    Tu as seul, la chance et le courage
    De finir ton repos au paradis
    Huit décennies d'une vie bien remplie.

     
    Derrière toi reste tout ce que tu à construit,
    En prises avec quelque regret fortuit
    Comme un chérubin tu pars !
    Ta mémoire te fait défaut sur le tard

     
    Et encore tes prédictions se réalisent,
    Le carrosse de ta vie s'enlise
    Le jour de ton trépas, te ronge pour tout dire
    Tu voudrais t'endormir avent de mourir.

     
    Dormir au paradis, ça n'est pas commun;
    Tu sais, tu va en faire des attristés plus d'un,
    Moi le premier qui voudrait être ton apôtre
    Puis il y a ceux qui t'aiment et les autres.

     
    Trois générations de toi
    S'en là pour ton dernier combat,
    Que le Seigneur nous évite la douleur !
    Pour ne pas tuer les souvenirs de cœur.

     
    Un glas va nous réveiller,
    Nous précipiter dans l'univers des regrets
    Ou Cancer, Sida, et autre seront vaincue;
    Alors, que toi le cobaye allégorique tu fus

     
    Les cloches résonnent en attendant!
    Prends garde à toi a présent!
    Et si de là-haut tu m'entends bon Dieu
    Prend bien soin de mon vieux 

     
    Otangerac 22.01.09COPYRIGHTÓ tout droits de reproduction est interdite  en France et à l'étranger

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    Il y a longtemps que tu me supporte, je sais !
    Jamais de toi je me suis inquiéter
    Pourtant tout au long de ma vie tu ma accompagné
    En ne mesurant point les efforts sollicités ?

     
    Tu as fourni sans rien dire, le pire
    Je t'aime vois tu, et je n'es jamais pu te le dire
    Pourtant tous les jours tu m'es fidèle 
    Mais a présent tu te rebelle 

     
    J'aurais du prendre soin de toi plu tôt
    Tu es très important pour moi il s'en faut
    Tu es épuisé, malgré tout tu continu
    Parfois je te fatigue mais tu es contigu

     
    Pourtant il y a quelque temps
    Je me suis aperçu que sans toi j'aurais plu d'élans
    Mais hélas tous les jours tu es fourbu de moi
    Ils m'on dit que je devrais prendre soin de toi !

     
    Car tu allais sinon me quitter
    Alors je viens te dire de rester dans moi
    Je vais prendre soin de toi
    Toute mon attention je vais te léguer

     
    Que t'aurais du avoir lorsque a ton apogée tu étais!
    A présent tu souffre à traîner ma vielle carcasse
     Il faut que je te nettoie et te décrasse !
    Affin que nous puissions toi et moi nous reposer !

     
    Pouvoir aller un peut plus loin sans peur
    Puis en écoutant ton dernier battement
    Je te dirais, je t'aime mon cœur
    Reste avec moi encore longtemps

     
    Otangerac
     
    10.01.09 COPYRIGHTÓ tout droits de reproduction est interdite  en France et à l'étranger

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    A présent que je suis arrivé
    Au bout de mon age
    Grâce à mes rêves de voyages
    J'en fait quoi de la réalité ?
     

    A présent que je n'es plus mes illusions
    Moi qui attend le jour du grand pardon
    Loin de toute cette diversité
    J'en es rien a faire de la vérité !

    A présent que j'ai compris
    Comme tourne ce monde pourri
    Avec toute son adversité !
    A quoi serve la sincérité ?
     
    A présent que l'amitié ma trahi
    Aux confins de ma vie
    Moi qui reste seul avec ma solitude
    J'en fait quoi de tout ce temps qui m'élude ?
     
    A présent que mes amours m'ont fui
     Ma Rosemonde partie
    Et moi planté-la tel une vielle horloge décrépit
    J'en fait quoi de mon cœur aigri ?

    A présent que tout ses braves gent
     Fourbe et arrogants
    Plus sournois que toi !
    Qui ma quitté comme un vieux drap !

    Dis-moi
    Comment a présent survivre sans toi ?
    Comment vivre loin de toi ?
    Et j'en fait quoi de notre amour !
     
    Otangerac
    COPYRIGHTÓ tout droits de reproduction est interdite  en France et à l'étranger

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    Si je suis en vie aujourd'hui c'est grâce à ma mort
    Qui un jour ma dit tu me manquera beaucoup !
    Pourtant il aurait suffit d'une minute pour me perdre dans l'éternité.
    Depuis pour moi les jours sont comme lorsque l'on descend d'un train

    On aimerait bien qu'il y ait quelqu'un
    Pour nous expliquer quel goût ça a la vie au-delà !
    Aux confins des frontières bercer par le fil du rasoir
    Et pouvoir y aiguiser l'envie de changer de côté
     
    Tout en faisant cortège vers l'inconnu d'un soir
    Si chaste et si calme que vous soyez,
     Vous invite a dormir en des tombeaux de marbre noir
    En compagnie de quelque cyprès au parfum de chrysanthème !
     
    Tous les jours elle est tout près de nos cotés silencieux
    Ne prenant pas de place, elle attend !
    Tout en guettant notre dernier souffle.
    Loin de la lumière près d'un coin obscur
     
    Elle nous attend, depuis notre ombilical cordon
    Et parfois infiniment longtemps...
    Elle est là dès nos couches culottes à nos rides..
    Quoique l'on fasse, quoique l'on dise...
     
    Elle est bien la seule compagne fidèle
    De toute épreuve que beaucoup rejettent,
    Craigne ou ignorent tout au long de leur existence...
    Pourtant c'est elle qui nous glace le cœur,
     
    L'amante d'un moment, un seul, le dernier
    Qui crée l'égalité entre les hommes...
    On ne peut effectivement douter d'elle...
    Quelle soit en plein éclat ou derrière le miroir!
     
    Pourtant pour l'avoir côtoyer de près elle me dit ceci
    Viens avec moi et grand sera ton apaisement loin d'ici
    Mais La vie surgit extrémiste et me dit :
    Reste avec moi tu vivras heureux et sans soucis

    Je me suis accrocher à ta vie !
    Loin de me douter
    Que ta vie s'était mon enfer !
    Aussi si par hasard un jour vous la croisé dis-lui que je l'attends....
    Otangerac

    21 :12 :2008 COPYRIGHTÓ tout droits de reproduction est interdite  en France et à l'étranger


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    Tant de souvenir en fumé sont parti
    Mes recueils d'un passé si bien conservé
    Au fond d'une jolie malle au mur adosser
    Mon habit de Zorro aux pistolets dépolis
    Que faisait de moi un héros anoblit  !

     
    Babioles de mes fils aujourd'hui amourachés
    Ca et là parsemer
    Des caillés d'écolier au rouge corrigé
    La luge de bois sur un vieux carillon
    Des photos de garçon aux courts pantalons

     
    Accrocher sous le toit
    Des distinctions militaires sous une croix de bois
    La tenue de combat
    Les galoches de bois
    De l'oncle Marcel avant son trépas

     
    Mes lettres d'amours par deux enrubannées
    Soigneusement cadenassées dans sa boite dorée
    Mes photos de vous mes photos de nous
    Les vacances au mois d'août
    Aux amours un peut fous

     
    Mes premiers petits soucis et autres bagatelles
    Des lettres de toi à l'odeur de cannelle 
    Tes affaires oublier au fond du grenier
    Nos oriflammes de flanelle partis en fumé
    Mes jours et mes nuits en partie égrenée     

     
    Tous ses vestiges du passé
    Dans mon esprit sont encrés
    Seuls mes yeux sont témoins de tous ses objets
    Souvenirs en partis calciner
    Dont je suis sensé le tout oublier

     
    Le gâchis d'une vie pourtant bien remplie
    Ses chemins aux odyssées parsemées
    Tous ses souvenirs avec moi seront ensevelis
    Apres moi il ne restera que poussière de tout se passé

     
    Otangerac
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