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Floconnée par des cristaux céleste
Mes ennuis de neige se lestent
La nature recouvre d’une Virginale blancheur
Les souillures passées d’une nouvelle pâleur
Oublié ! Le passé tout y est lissé
Plus de remords plu d’adversité
A l’horizon se vêt un nouvel espoir intenté
Seuls les reliefs escarpés sentinelles le passé
Hélas cette joie éphémère
Apporte son cortège de fanges austères
Pris dans l’étau des congères
Mon repos fuse comme mes joies passagères
Aussi lorsque le mistral souffle sans raison
Beauté et passion deviennent prison
Surpris par le manteau blanc de l’effroi
L’aube et l’ennui cherchent leurs proies
Caregnato Alberto
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Un jour l’on ma dit soi patient petit
Ton jour de gloire viendra aussi
Depuis j'attends, mon paradis
Et très peut d’espoir d’être compris
Mes amies m'ont trahi abandonné
Mon travail ma repu et fatigué
Mes amours ne sont que frivolités
Pourtant je reste a ce jour un passionné
Je devrais être plus dur plus radical
Être insensible et moins social
Dénoncer l’injustice de ses chacals
Être un émétique syndical
Finir de me battre pour les opprimés
Car pour mon mal à moi ils sont sans pitié
Faut guerroyer ses sectaires du pognon
Qui dilapide sans vergogne les escarcelles de nos pantalons ....
Suis fatigué de cette injustice
De tout ses gens opportunistes
Fatiguer de voir cette misère
Déferler à grand pas sur notre terre ...Caregnato Alberto
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Je ne vais pas faire de poésie
Non car je vais parler de moi sans cris
Pour les rares qui me lises
La femme que j’aimais avait une vie requiseMoi je ne l'ai connu que dans ses chagrins
Pour tout le monde c’était une catinTous croyaient sûrement la comprendre
Hélas moi j'avais vingt ans et tout à apprendre
Jamais je ne la vis pleuré ou gindre
Il y a des sentiments que l’on ne peut feindre
Elle ma m'a juste murmurer que le miracle de ses roncesC’était moi, je fus attristé et sans réponse
A quarante ans j'avais tout vu de l'horreur
On ne parlait jamais de son malheur
Les rares fois où je lui demandais sa souffranceSon histoire, ou de parler de sa vie d’errance
Elle me disait regarde je vend mon corps
Que dire ? Nous nous enfermions dans nos silencieux
Puis sans le savoir quelques mois avant sa mortElle me dit je t’ais dans mon cœur mon petit vieux
J’avais la cinquantaine et dans ma vie la haine
Je ne sais pas pourquoi j’ai toujours l’âme en peine.
J’ai l’impression d'être une imposture
Sourirez voilà celle qui a accompagné ma vie immatureNe reste juste un prénom en mon cœur argenté
Et la cinquantaine bien passée
Voilà la femme avec qui j’ai partagé
Mes angoisses mes doutes, enfin !! Celle que j'aimais
Caregnato Alberto 12.02.2010
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Les voilà triste sur ce quai de gare
Leurs mains glissent sur leurs brassards
Rouge et humide sont leurs regards
Et si aujourd’hui je les plains ici,
C'est que l'exil dans ses lacis,Me touche aussi
Me voila cependant, les bras ballants,
Dans cette pause qu'ont les amants,En esquissant des sourires hilarants
Puis on se quittent comme une punition
De l'amour tendre de notre union.En maudissant tout les démons
Du sacrifice de notre désunion
Caregnato.A
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Les embruns de la nostalgie
Survole ma vie
Seulement ce soir je regarde au loin
Pour ne pas confondre froid et chagrin
Les oiseaux reviennent toujours
Notre amour lui es sans retour
Je sait cependant l'odeur des nues
Allongé près de toi sans être vu
Aux nuits immensément vides
Où tu vivais jeune belle et intrépide
Je sais dans le fond de mes douceurs
Que ta peau c'est l’amer de mes douleurs
Flottent comme le parfum du désespoir
Sous ce baldaquin recouvert de noir
Ce même lit qui a fécond ma mémoire
De mes cris, mes pleurs ce sombres soir
Pareillement a nos nuit folles
Sur c’et océans de drap bleu qui s’affole
Je te tairait mes pensées d’avenir
En regardant nos rêves se dévêtir
J'étouffé nos joies sous mon traversin
Simple pantin d’un paradis de rien
Je suis si seul ce soir
Et je fouille dans ma mémoire
Ce qui pourrait me saouler pour oublierOtangerac
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