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Ma main s’attardait au-delà de ta poitrine
Je mendiais du sommeil à ton oreille coquine
Tan disque nos bras se faisaient frêles
Et nos gestes d’une tendresse charnelle
Ton corps blanc de porcelaine ondulait
Parmi les draps aux couleurs de satin gris
Jouxtant tes bourgeons couleur sang-mêlé
Mon rouge sang sifflait dans mes tempes endolories
Restant immobile tremblant et serein
Sur ce corps aux marbrures améthystes lavandin
Ton râle s’enfuyait de ta bouche essoufflée
Douce comme du bon pain odorant boursouflé
Mes mains insatiables te suppliants de courber l’échine
Finalement ravis, devenus muet, de mots intimes
Répandus la semence endocrine
Source apaisante de nos corps légitimes
Otangerac
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Quand rien ne va je pense à toi,
Car nombreux sont les amis,
Lorsque le ciel est bleu,
Et peut nombreux
Quand tout est nuageux,
Quand rien ne va,
Tu es toujours près de moi,
J’apporte mes malheurs,
Et toi tu me combles de bonheur,
De nouveau le soleil brille,
Et tu est cet éclairci cette brindilleQui dans mes yeux scintille
Quand tout va bien tu ne dis rien
Tu restes allongé au pied de mes escarpins
Près de moi tu es serein
Et bien vois-tu je t’aime mon dalmatien
Otangerac
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Pour moi les océans sont des lointains mirages
mais un jour après un gros orage
Je rencontrerai peut être cet océan qui nous sépare,
ce jour là je larguerait mes amarres
Pour enfin quitter mes fantasmes,
Et m’évader de ma France,
Afin de rencontres ma poétiques espérance
Cet océan qui est la transparence de nos souffrances
De mes vagues à l'âme, et mes espérances,
De mes sensations d'évasion
Tu viendra mi retrouver a l’unisson
Sur cette plage ce sera en été
Pour ne jamais oublier...Tu arrivera sur les vagues de l’océan
Pour y marcher juste un instant
Et rêver, a nos merveilleux moment
Quelques secondes juste un tempsOtangerac
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Ce devait être en mai
Le jour qui annonce le muguet
A la marge d’une feuille cadrée
Dissimulée a la dernière page d’un cahier
Tout près d’un vieil encrier
Un porte plume a la cime rongé
A son extrémité une plume en acier
Ce porte plume aux mots affiné
S’était égaré
Sur une blanche feuille écornée
Du cahier de la plume d’a côté
En catimini lui griffa un lieu approprié
Puis passant près d’elle tout excité
Lui fit un signe d’amitié
En versant une goûte d’encre indélébile
Sur son buvard aux taches incompréhensibles
La plume était loin d’être sotte
Elle se mit sous son aile penaude
Et de sa plu belle écriture incurvée
Le porte plume entrelaça sa moitié
Voici comment naissent les idylles
Sur tout les bas de parchemin
Otangerac
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Du temps qui reste
Il me restera des souvenirs,
Des larmes et des rires complices,
Des mots sucrés puis des mots d’amertume,
Le mal au ventre du temps de nos angoisses,
Il me restera
Un miroir, les yeux d'une femme,
De la lumière incandescente
Pour dans le noir t’apercevoir
Lorsque rides es cernes a mes yeux seront figé.
Et du temps qui reste,
Il restera toi et moi,
Malgré les printemps qui suivent nos automnes,
Rien n’aura changé,
Même endroit même rendez vous,
Pour ne pas se manquerEt puissions d'un souffle arrêter le temps
Pas pour l'éternité ! Mais juste un instant
Puis vivre enfin nos rêves d'enfants
Dépouillés et nus comme à nouveau naissants.
N'y voir aucune folie!
Juste une leçon de vie.Nous apprend quel temps il faire demain
Un apprentissage qui grandit aux paroles de sage,
Pour que tu sois belle
Comme une fleur qui s'ouvre
Aux nouveaux horizons d’un autre printemps.De notre printemps gris argentés!!
Otangerac
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