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    Je suis quelqu'un de normalement plutôt tolérant.
    Je ne m'en fais pas trop avec les idiots de ce monde,
    Ils nous entourent de toute façon.
    Mais lui, à la première rencontre,
    Il a fait en sorte que je fasse une entorse à mon modo
    Qui est de ne jamais se fier à sa première impression !

     
    Première journée,
    Il me montre son diplôme, par inadvertance
    Son BAC qu'il a pris soin de faire tomber d'une pochette.
    Il exhibe un peu trop fièrement la bague à son petit doigt.
    L'ingénieur est fier de lui.
    Il me bourre le crane de théories d'un autre monde
    Je comprends qu'après autant d'années d'études,
    Qu'on puisse être fier de l'avoir accomplis !

     
    Je n'en fais pas de cas, il va se calmer !
    Sauf qu'il me lance !
    Tu n'as pas de diplôme ni ton BAC toi?

     
    Bon voilà !J'veux pas te faire chier mon pot ,
    Mais j'ai trois BAC: Un vert pour la récup.,
    Un brun pour le compost
    Un noir pour les vidanges
    Et un gris pour les graisses

     
    Par contre toi tu dois avoir en plus du BAC
    Une palme !
    Des mains dans les poches, a la super glue des escarcelles
    Tu brandis ton papier
    Qui ta permis de rentrer dans la grande entreprise de demandeur d'emploie!
    Moi a ta place et vu l'age que tu à,
    Je m'en torcherais le cul au moins il t'aura servi à être propre
    Car si tu tarde trop et il partira en confettis.

     
    Probablement que ce bachelier
    Fait partie d'un certain pourcentage de gens
    Qui sont allés à l'université pour avoir l'air intelligent !
    Sans se demander si ce qu'ils y apprendraient aurait
    D'autres vertus que de leur permettre de brandir leur bague et leur papier.

     
    "Moi, Messieurs, je suis agrégée de la vie".
    Les pédants n'ont pas tous des diplômes.

     
    Otangerac

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    Mes lèvres ne sont point guéries<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
    Du vol des blasphèmes au-delà des brûlis
    Voici l'aube qui attriste le matin
    Fini le labyrinthe des émotions
     
    Le printemps a le sourire de l'hiver
    Tout sera discorde et larmes
    Ce matin j'ai dû sortir en cachant mes larmes
    Jadis en ta présence je portais la pourpre
     
    Aujourd'hui la bure est de mise
    Dans ton infini je ne sais plus ou aller
    De ton regard est sorti un hombre de quiétude
    Je ne retrouverais plu le chemin de tes sourires
     
    L'éclipse de ton amour n'a pas guéri ma bouche
    De moi désormais tu ne pourras plu être absente
    Assis à l'orée du jardin des sourires
    Les aréquiers s'enferment dans la pénombre
     
    Allongée sur l'autel de l'éphémère
    Tu t'enfonce en cette glèbe impénétrable
    Dernière caresse sur l'inutile silence
    Ou mes mains se joignent sur cette pierre de marbre
     
    Otangerac

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    Rêves décousus abstrait de ton existence
    Des sermons anodins aux larmes amères
    Qui souille mes souvenirs !
    De tes excessives complaintes
     
      J'ai mon calice d'amertume, empli !
    Aux exhalaisons diaphanes
    Mémoire de nos jours revêches
    A la saveur de tes absences
     
    Tes complaintes saccadées
    Au crépuscule érodé
    Colle à ma peau comme la peur de l'agneau
    Devant son croqueur de bourreau
     
    Loin de tes incertaines promesses
    Scène de mes orbites asséchées
    Se désaltère ma bouche d'une différente destinée
    Horizons contigus à jamais parallèles
      
    S'effacera l'amour
    Par Cupidon fléché sur mon cœur effleuré
    De tes extravagances incontrôlées
    Sécrète l'amertume de mes impétueuses nuits
     
    Reste de nous un étang asséché
     
    Otangerac

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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>

     

    Au soir de mes solitudes il me plaît de te penser
    Ton corps dessiné aux couleurs du désir
    En la prairie de tes cheveux aujourd'hui argentée
    Imaginant en silence sur toi mon errance
     
    Ton image a mes yeux est toujours aussi vive
    Pourtant sur ce banc d'écolière commence ma misère

    Ou d'une main timide tu faisais crisser la craie sur tableau de ma vie

    De toutes ses régions anatomiques il me reste en mémoire
     
    Tes jambes effilées sur cette estrade marine
    Faisait plus de remous q'une leçon latine
    Sur tes globes orgueilleux j'abreuvais vives envies
    Aux premières palpitations sexuelles fantasmagoriques inassouvies
     
    Puis à coup de brosses mes souvenirs partent en nuages de craie
    J'ai encore au fond d'un tiroir ce vieux grimoire aux poèmes désuet
    Quelques photos de toi qui marque les pages dans un livre d'images
    Sombre souvenir d'une épreuve raté
     
    Otangerac
    </o:p>

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    Certains jours l'on ne peut pas
    Écouter n'importe quoi !
    Y a des mots qui sonnent faux
    Ce n'est pas nouveau
     
    Tu pouvais parler tranquillement
    Et de la pluie et du beau temps
    Tu avais tout le dictionnaire
    Avec ces mots pas ordinaires


    Y a des mots vraiment sincères
    De tous petits mots tout à fait clair
    Que t'auraient du dire naguère
    Plutôt que me faire la guerre

     Les mots que lorsque l'on est malade l'on attend
    Puisque a tes yeux je suis si important
    Tu pleure et tu ris à ton agonie
    Tu crie très haut que pour toi je suis ton ami
     
    Ces petits mots si simples vois-tu
    Par exemple ;Comment va-tu ?
    Je sais que té pas bien !
    Que ton dis les docteurs les chirurgiens ! 
     
    De ta bouche ne sont jamais sortis
    Tu te contente de quelques bribes
    Tu pleure ta propre dérive avec rancœur
    Ton seul souci ta peine de cœur
     
    Vois-tu là mon ami c'est moi qui suis outré
    De mettre à mon age encore trompé
    Mais il est vrai qu'an amitié
    Un ami non éprouvé est comme une noix non cassée. 
     
    Et je termine avec ceci pour toi
    Arête de te méprendre sur des gens que tu ne connais pas
    Car vois-tu, tu récole exactement ce que tu a semé
    Celui qui naît, hurle ; celui qui meurt se tait.
     
    C'est moi qui suis pas bien j'ai pas à  m'apitoyer sur mon short
    Et encore moins venir au devant de toi pour te raconter mes malheurs
    Si tu es mon ami tu me connais bien et tu me comprends  
    J'ai aussi d'autres amis dont un très malade
    Ce n'est pas lui qui me donne de ses nouvelles
    C'est moi qui lui téléphone souvent
    Et par respect je ne vais nullement le déranger sauf le jour ou il me le permet
    Et je comprends aussi qu'il veuille rester seul
    Car vois-tu !mais ça tu ne peux le savoir un homme a sa fierté
    Et il ne veut surtout pas qu'on le voit dans ses moments de faiblesses
     

    Et cela s'appelle du respect


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