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Par otengerac le 7 Mars 2009 à 18:58Je suis quelqu'un de normalement plutôt tolérant.Je ne m'en fais pas trop avec les idiots de ce monde,Ils nous entourent de toute façon.Mais lui, à la première rencontre,Il a fait en sorte que je fasse une entorse à mon modoQui est de ne jamais se fier à sa première impression !
Première journée,Il me montre son diplôme, par inadvertanceSon BAC qu'il a pris soin de faire tomber d'une pochette.Il exhibe un peu trop fièrement la bague à son petit doigt.L'ingénieur est fier de lui.Il me bourre le crane de théories d'un autre mondeJe comprends qu'après autant d'années d'études,Qu'on puisse être fier de l'avoir accomplis !
Je n'en fais pas de cas, il va se calmer !Sauf qu'il me lance !Tu n'as pas de diplôme ni ton BAC toi?
Bon voilà !J'veux pas te faire chier mon pot ,Mais j'ai trois BAC: Un vert pour la récup.,Un brun pour le compostUn noir pour les vidangesEt un gris pour les graisses
Par contre toi tu dois avoir en plus du BACUne palme !Des mains dans les poches, a la super glue des escarcellesTu brandis ton papierQui ta permis de rentrer dans la grande entreprise de demandeur d'emploie!Moi a ta place et vu l'age que tu à,Je m'en torcherais le cul au moins il t'aura servi à être propreCar si tu tarde trop et il partira en confettis.
Probablement que ce bachelierFait partie d'un certain pourcentage de gensQui sont allés à l'université pour avoir l'air intelligent !Sans se demander si ce qu'ils y apprendraient auraitD'autres vertus que de leur permettre de brandir leur bague et leur papier.
"Moi, Messieurs, je suis agrégée de la vie".Les pédants n'ont pas tous des diplômes.
Otangerac
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Par otengerac le 7 Mars 2009 à 17:21Mes lèvres ne sont point guéries<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Du vol des blasphèmes au-delà des brûlisVoici l'aube qui attriste le matinFini le labyrinthe des émotionsLe printemps a le sourire de l'hiverTout sera discorde et larmesCe matin j'ai dû sortir en cachant mes larmesJadis en ta présence je portais la pourpreAujourd'hui la bure est de miseDans ton infini je ne sais plus ou allerDe ton regard est sorti un hombre de quiétudeJe ne retrouverais plu le chemin de tes souriresL'éclipse de ton amour n'a pas guéri ma boucheDe moi désormais tu ne pourras plu être absenteAssis à l'orée du jardin des souriresLes aréquiers s'enferment dans la pénombreAllongée sur l'autel de l'éphémèreTu t'enfonce en cette glèbe impénétrableDernière caresse sur l'inutile silenceOu mes mains se joignent sur cette pierre de marbreOtangerac
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Par otengerac le 4 Mars 2009 à 08:22
Des sermons anodins aux larmes amères
Qui souille mes souvenirs !
De tes excessives complaintes
J'ai mon calice d'amertume, empli !
Aux exhalaisons diaphanes
Mémoire de nos jours revêches
A la saveur de tes absences
Tes complaintes saccadées
Au crépuscule érodé
Colle à ma peau comme la peur de l'agneau
Devant son croqueur de bourreau
Loin de tes incertaines promesses
Scène de mes orbites asséchées
Se désaltère ma bouche d'une différente destinée
Horizons contigus à jamais parallèles
S'effacera l'amour
Par Cupidon fléché sur mon cœur effleuré
De tes extravagances incontrôlées
Sécrète l'amertume de mes impétueuses nuits
Reste de nous un étang asséché
Otangerac
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Par otengerac le 27 Février 2009 à 09:10<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>
Ton corps dessiné aux couleurs du désir
En la prairie de tes cheveux aujourd'hui argentée
Imaginant en silence sur toi mon errance
Ton image a mes yeux est toujours aussi vive
Pourtant sur ce banc d'écolière commence ma misère
Ou d'une main timide tu faisais crisser la craie sur tableau de ma vie
De toutes ses régions anatomiques il me reste en mémoire
Tes jambes effilées sur cette estrade marine
Faisait plus de remous q'une leçon latine
Sur tes globes orgueilleux j'abreuvais vives envies
Aux premières palpitations sexuelles fantasmagoriques inassouvies
Puis à coup de brosses mes souvenirs partent en nuages de craie
J'ai encore au fond d'un tiroir ce vieux grimoire aux poèmes désuet
Quelques photos de toi qui marque les pages dans un livre d'images
Sombre souvenir d'une épreuve raté
Otangerac</o:p>
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Par otengerac le 20 Février 2009 à 08:52
Écouter n'importe quoi !
Y a des mots qui sonnent faux
Ce n'est pas nouveau
Tu pouvais parler tranquillement
Et de la pluie et du beau temps
Tu avais tout le dictionnaire
Avec ces mots pas ordinaires
Y a des mots vraiment sincères
De tous petits mots tout à fait clair
Que t'auraient du dire naguère
Plutôt que me faire la guerre
Les mots que lorsque l'on est malade l'on attend
Puisque a tes yeux je suis si important
Tu pleure et tu ris à ton agonie
Tu crie très haut que pour toi je suis ton ami
Ces petits mots si simples vois-tu
Par exemple ;Comment va-tu ?
Je sais que té pas bien !
Que ton dis les docteurs les chirurgiens !
De ta bouche ne sont jamais sortis
Tu te contente de quelques bribes
Tu pleure ta propre dérive avec rancœur
Ton seul souci ta peine de cœur
Vois-tu là mon ami c'est moi qui suis outré
De mettre à mon age encore trompé
Mais il est vrai qu'an amitié
Un ami non éprouvé est comme une noix non cassée.
Et je termine avec ceci pour toi
Arête de te méprendre sur des gens que tu ne connais pas
Car vois-tu, tu récole exactement ce que tu a semé
Celui qui naît, hurle ; celui qui meurt se tait.
C'est moi qui suis pas bien j'ai pas à m'apitoyer sur mon short
Et encore moins venir au devant de toi pour te raconter mes malheurs
Si tu es mon ami tu me connais bien et tu me comprends
J'ai aussi d'autres amis dont un très malade
Ce n'est pas lui qui me donne de ses nouvelles
C'est moi qui lui téléphone souvent
Et par respect je ne vais nullement le déranger sauf le jour ou il me le permet
Et je comprends aussi qu'il veuille rester seul
Car vois-tu !mais ça tu ne peux le savoir un homme a sa fierté
Et il ne veut surtout pas qu'on le voit dans ses moments de faiblesses
Et cela s'appelle du respect
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