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    Place d’Italie remémores-toi, nos idylles,

    Tu dansai nue devant la fumé de mes gitanes 

    Nos nuits faisaient rougir nos matins profanes

    A présent ton corps et mon cœur se couronnent de rêves fébriles 

    Une crèche sous des tuiles était notre seule richesse,
    De la rue des amours, aux sentiers des prouesses.
    Toute notre existence tenait dans cette chambrette au dernier,
    Je m'évanouissais en toi, devant ce miroir aux reflets discrets.

    Il y a trente huit ans si je ne me trompe, recomptes, ma chéri.
    Nos ardeurs trempaient les draps de notre nid,
    Des milliers de bardits éclataient dans nos murs,
    Je me grisais sans fin aux galbes de tes formes trop pures.

    Pour cela tu m'as offert, deux adorables loupiots,
    Comme des reflets de toi, aux regards angelots,
     Cadeaux irréels, mesclun de nos chairs,
    Qui grandissant ressemblent un peu a leur mère 

    Mon âme, te le dis, notre amour n'est pas mort
    Dans les familiers gestes quotidiens, tu es là encor !
     Et si les griffures du temps écorchent nos deux corps,
     Nos éphémères rencontre ne sont plu en désaccord.

    Il existe, Ma douceur, un imperceptible lien
    Qui se nourrit parfois du sel de nos larmes,
    Une promesse discrète, un serment cartésien
    Une sensation intime qui entretient notre charme.


    Une ferveur qu'a domptée la démesure du temps,
    La trame
    amarante, substance essentielle, 
    Une chaîne et quelques cédules, qui rapproche notre passé au présent
    Et titille notre cœur d'une
    éternelle et profonde complicité originelle

     

    Otangerac

     


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    Hier encore notre père nous disait : "Je vous aime "

    Toutefois le temps se consumait sans restriction.

    Pourtant un matin nous quittions ce père au grand cœur,

    Sans même voir les perles qui brillaient dans ses yeux.

    Croyant qu’il existait ailleurs des jours plus radieux

    A présent nous avons compris, qu’il n'avait qu'un désir,

    C'était de nous voir heureux,

    Sa tendresse pour nous resterait en veilleuse.

    Avec quelques petits-enfants et arrière petits-enfants

    Il tenait dans sa main les trésors de la terre !

     

    Son heure est venue... Et nous qui tant l'aimions,

    Nous avons dû fermer ses yeux... nous ne t’oublierons jamais.

    Nous l’avons cru éternel nous avions une si grande envie

    Qu’il ne quitte pas cette vie,

    Mais les parents s'en vont, et cela... c'est la vie.

    Hélas ! Tous nos semblables vers la même sortie

     

    Nous avons déposé notre immense douleur sur son visage ;

    Puis la nuit la pris par défaut.

    Hélas ! La mort ne défait rien qu’il ne peut se refaire !

    Jadis tu nous porta dans tes bras

    Ironie du sort a présent nous te portons en terre,

    Malgré le chagrin qui nous pourri la vie,

    Les chemins entre deux crépuscules sont différents

     

    Mais nous nous disons adieu toujours trop tôt !

     

    Otangerac le 22/06/2009 18H15

     


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  • « Mon corps taillé a la hache

    Ressemblent à un tombeau de marbre noir, 
    Mon apparat de fête est aussi blanc qu'une nappe de cantine après bombance,

    Et mon futal n'est pas plus vieux que les platanes de mon courtil.

    Ma silhouette ressemble plus a un anachorète

    Que un Robinson des îles en cette soirée qui devait être subtile!

    « S'imaginerait-on jamais, à voir mon ardente dégaine,

    Que l’indignation, a pris possession de tout mon être,

    La trahison et l’inconscience de la bougresse!  

    A mis a mon cou une corde qui me garrotte, 

    Comme un chien coriace singent la garde !

    Ah! si de cette fenêtre, où s’agitent des hombres,

    Etait seulement tombée dans ma modeste vie

    Une amitié sincère et vraie au lieu de mesquineries mal dirigée. 
    En ce soir de saint sylvestre, mes soit disant amis.

    Mon privé de ma compagne et mon bambin, ce fut une grossière erreur.

    Cala témoigne leurs cuistreries


    « Mais !N'est-ce pas Alexandra et mon petit Marcus assis à la table des affidés?

    Quatre ou cinq soumis jappant et semblant sourire à l’agreste conspiratrice.

    Elle a des éclairs andrinople dans les yeux, 
    La possessive dame rebelle!

    Son ardélion se cache derrière ses lunettes noires! 
    Cherchant une algarade mais an vain  ! » 

     

    « Le Royal restaurant est ce soir, aux falots,

    Noir comme une cheminée séculaire!
    Danse de circonstance! – chapon de la ferme! –pâté aux truffes!

    Poussez-vous, que je goûte le saumon à la sauce beurre et persil!

    Comique! Il manque des épices dans votre poisson d'avril. 
    Mes amis, profité de faire bombance,

    Car demain ce ne sera plu dimanche…

      
    Et moi a quelque lieu de là, je me panades les poings sur mes hanches,

    Coudoyant un univers étincelant de lampions clignotant

    Mais dans ses murs vide, seul résonne mes bougonnements.

    Je n'avais pas de quoi dîner; 
    Ni le goût à acheter un bouquet de tulipes, tout étais arder.

    Car cette patronnesse venait de me priver de ce que j’avais de plu cher

    Mon intimité, mon indépendance et ma famille

     

    Il y a de quoi se poser des questions ne trouvez-vous pas !!!

     

    Otangerac…31/05/2009


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  • Du nid de mes larmes

    Messagères de mes émotions

    J’ai laissé jaillir vers mes yeux

    Cette perle qui glisse sur ma joue dépolie

    J’aurais tant aimé que tu la cueille d’un baiser

    Elle qui donne à mes lèvres des paroles d’amour

     

    Une autre attend sur le bord de ma paupière,

    C’est elle qui rend mon cœur lourd et rebelle

    Qui lutte contre l’indifférence et l’orgueil !

    Émissaire des maux qui blesse mon cœur

    Et garde prisonnière au centre de ma gorge

    Cette boulle au goût de mes nuits d’amertumes

     

    Voilà q’une bande de larmes

    S’envolent au vent de l’oublie

    Pareillement aux mots que je dis !

    Pour finir en cascade sur les mots que j’écris

    Qui mouille les lèvres d’où sorte mes cris !

    Regarde ses larmes qui m’épuisent aujourd’hui

     

    Otangerac  

     


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    Les rires et les chansons s'égarent

    L'année se meurt l'hiver l'entraîne

    Buvons à ceux absents à notre table

    Il me reste un peu de vin et ce soir je n'ai pas faim

     

    Vous, mes amis, ne dormez pas encore

    Gardez un instant pour moi

    Voici une journée nouvelle, une page blanche à remplir

                                                  Car je ne pourrais plus vivre comme avant

     

    Les jours de bonheur ne sont plus au rendez-vous !

    Le temps des grisailles m'a gravé de ton empreinte
     Me frappe à coup de souvenirs

    J'aimerais tant retrouver les parfums oubliés

     

    Vivre en se disant que demain est en avance

    Que ton départ n'est qu'une vieille fable !

    Certain bienheureux seront grippé pour ne pas t'accompagné 
    Mais viendront se réchauffer en mon enfer,

     

    Je regarde se qui sortent en pleurant d'un château

    Et claques les portes de leurs belles torpédos

    Ils sont tous là emmitouflés dans leurs paletots

    Les faux-semblants des jours de goguettes

     
    Quand d'autre lave leur linge sale dans une flaque d'eau !

    Et s'étendent sur des bancs en regardent s'éteindre les étoiles la haut

    Ses gueux qu'ils disent qui de toi ont le souvenir

    Ont troqué leurs oripeaux pour te regarder partir

     

    A présent il ne reste de toi q'un nom sur un marbre grave

    Hélas dans nos esprits toujours jeunes tu seras

    En ce jour de souvenir, j'ai affronté la misère et le froid
    Afin de te rendre une visite dans ta ville de silence

     

    Otangerac


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