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Par otengerac le 4 Juillet 2009 à 05:32
Place d’Italie remémores-toi, nos idylles,
Tu dansai nue devant la fumé de mes gitanes
Nos nuits faisaient rougir nos matins profanes
A présent ton corps et mon cœur se couronnent de rêves fébriles
Une crèche sous des tuiles était notre seule richesse,
De la rue des amours, aux sentiers des prouesses.
Toute notre existence tenait dans cette chambrette au dernier,
Je m'évanouissais en toi, devant ce miroir aux reflets discrets.
Il y a trente huit ans si je ne me trompe, recomptes, ma chéri.
Nos ardeurs trempaient les draps de notre nid,
Des milliers de bardits éclataient dans nos murs,
Je me grisais sans fin aux galbes de tes formes trop pures.
Pour cela tu m'as offert, deux adorables loupiots,
Comme des reflets de toi, aux regards angelots,
Cadeaux irréels, mesclun de nos chairs,
Qui grandissant ressemblent un peu a leur mère
Mon âme, te le dis, notre amour n'est pas mort
Dans les familiers gestes quotidiens, tu es là encor !
Et si les griffures du temps écorchent nos deux corps,
Nos éphémères rencontre ne sont plu en désaccord.
Il existe, Ma douceur, un imperceptible lien
Qui se nourrit parfois du sel de nos larmes,
Une promesse discrète, un serment cartésien
Une sensation intime qui entretient notre charme.
Une ferveur qu'a domptée la démesure du temps,
La trame amarante, substance essentielle,
Une chaîne et quelques cédules, qui rapproche notre passé au présent
Et titille notre cœur d'une éternelle et profonde complicité originelleOtangerac
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Par otengerac le 23 Juin 2009 à 07:46
Hier encore notre père nous disait : "Je vous aime "
Toutefois le temps se consumait sans restriction.
Pourtant un matin nous quittions ce père au grand cœur,
Sans même voir les perles qui brillaient dans ses yeux.
Croyant qu’il existait ailleurs des jours plus radieux
A présent nous avons compris, qu’il n'avait qu'un désir,
C'était de nous voir heureux,
Sa tendresse pour nous resterait en veilleuse.
Avec quelques petits-enfants et arrière petits-enfants
Il tenait dans sa main les trésors de la terre !
Son heure est venue... Et nous qui tant l'aimions,
Nous avons dû fermer ses yeux... nous ne t’oublierons jamais.
Nous l’avons cru éternel nous avions une si grande envie
Qu’il ne quitte pas cette vie,
Mais les parents s'en vont, et cela... c'est la vie.
Hélas ! Tous nos semblables vers la même sortie
Nous avons déposé notre immense douleur sur son visage ;
Puis la nuit la pris par défaut.
Hélas ! La mort ne défait rien qu’il ne peut se refaire !
Jadis tu nous porta dans tes bras
Ironie du sort a présent nous te portons en terre,
Malgré le chagrin qui nous pourri la vie,
Les chemins entre deux crépuscules sont différents
Mais nous nous disons adieu toujours trop tôt !
Otangerac le 22/06/2009 18H15
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Par otengerac le 31 Mai 2009 à 22:47
« Mon corps taillé a la hacheRessemblent à un tombeau de marbre noir,
Mon apparat de fête est aussi blanc qu'une nappe de cantine après bombance,Et mon futal n'est pas plus vieux que les platanes de mon courtil.
Ma silhouette ressemble plus a un anachorète
Que un Robinson des îles en cette soirée qui devait être subtile!
« S'imaginerait-on jamais, à voir mon ardente dégaine,Que l’indignation, a pris possession de tout mon être,
La trahison et l’inconscience de la bougresse!
A mis a mon cou une corde qui me garrotte,
Comme un chien coriace singent la garde !
Ah! si de cette fenêtre, où s’agitent des hombres,Etait seulement tombée dans ma modeste vie
Une amitié sincère et vraie au lieu de mesquineries mal dirigée.
En ce soir de saint sylvestre, mes soit disant amis.Mon privé de ma compagne et mon bambin, ce fut une grossière erreur.
Cala témoigne leurs cuistreries
« Mais !N'est-ce pas Alexandra et mon petit Marcus assis à la table des affidés?Quatre ou cinq soumis jappant et semblant sourire à l’agreste conspiratrice.
Elle a des éclairs andrinople dans les yeux,
La possessive dame rebelle!Son ardélion se cache derrière ses lunettes noires!
Cherchant une algarade mais an vain ! »« Le Royal restaurant est ce soir, aux falots,
Noir comme une cheminée séculaire!
Danse de circonstance! – chapon de la ferme! –pâté aux truffes!Poussez-vous, que je goûte le saumon à la sauce beurre et persil!
Comique! Il manque des épices dans votre poisson d'avril.
Mes amis, profité de faire bombance,Car demain ce ne sera plu dimanche…
Et moi a quelque lieu de là, je me panades les poings sur mes hanches,Coudoyant un univers étincelant de lampions clignotant
Mais dans ses murs vide, seul résonne mes bougonnements.
Je n'avais pas de quoi dîner;
Ni le goût à acheter un bouquet de tulipes, tout étais arder.Car cette patronnesse venait de me priver de ce que j’avais de plu cher
Mon intimité, mon indépendance et ma famille
Il y a de quoi se poser des questions ne trouvez-vous pas !!!
Otangerac…31/05/2009
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Par otengerac le 10 Avril 2009 à 07:25
Du nid de mes larmes
Messagères de mes émotions
J’ai laissé jaillir vers mes yeux
Cette perle qui glisse sur ma joue dépolie
J’aurais tant aimé que tu la cueille d’un baiser
Elle qui donne à mes lèvres des paroles d’amour
Une autre attend sur le bord de ma paupière,
C’est elle qui rend mon cœur lourd et rebelle
Qui lutte contre l’indifférence et l’orgueil !
Émissaire des maux qui blesse mon cœur
Et garde prisonnière au centre de ma gorge
Cette boulle au goût de mes nuits d’amertumes
Voilà q’une bande de larmes
S’envolent au vent de l’oublie
Pareillement aux mots que je dis !
Pour finir en cascade sur les mots que j’écris
Qui mouille les lèvres d’où sorte mes cris !
Regarde ses larmes qui m’épuisent aujourd’hui
Otangerac
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Par otengerac le 16 Mars 2009 à 07:34
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Les rires et les chansons s'égarent
L'année se meurt l'hiver l'entraîne
Buvons à ceux absents à notre table
Il me reste un peu de vin et ce soir je n'ai pas faim
Vous, mes amis, ne dormez pas encore
Gardez un instant pour moi
Voici une journée nouvelle, une page blanche à remplir
Car je ne pourrais plus vivre comme avant
Les jours de bonheur ne sont plus au rendez-vous !
Le temps des grisailles m'a gravé de ton empreinte
Me frappe à coup de souvenirsJ'aimerais tant retrouver les parfums oubliés
Vivre en se disant que demain est en avance
Que ton départ n'est qu'une vieille fable !
Certain bienheureux seront grippé pour ne pas t'accompagné
Mais viendront se réchauffer en mon enfer,Je regarde se qui sortent en pleurant d'un château
Et claques les portes de leurs belles torpédos
Ils sont tous là emmitouflés dans leurs paletots
Les faux-semblants des jours de goguettes
Quand d'autre lave leur linge sale dans une flaque d'eau !Et s'étendent sur des bancs en regardent s'éteindre les étoiles la haut
Ses gueux qu'ils disent qui de toi ont le souvenir
Ont troqué leurs oripeaux pour te regarder partir
A présent il ne reste de toi q'un nom sur un marbre grave
Hélas dans nos esprits toujours jeunes tu seras
En ce jour de souvenir, j'ai affronté la misère et le froid
Afin de te rendre une visite dans ta ville de silenceOtangerac
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